Les ministres des Affaires étrangères des pays du G8 ont écarté, mardi à Paris, l’option d’une zone d’exclusion aérienne en Libye, en proie à un soulèvement populaire depuis trois semaines, convenant d’une reprise de contact « sans délai » avec la Ligue arabe sur la question. A défaut d’une intervention militaire, ils ont, pour l’heure, convenu que le Conseil de sécurité des Nations Unies devait accroitre la pression sur la Libye, « y compris par des mesures économiques ». Les ministres du G8 se sont félicités, à l’occasion, de la récente déclaration de la Ligue des Etats arabes qui demandaient de « protéger et soutenir la population libyenne », a indiqué, lors d’une conférence de presse conjointe, le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, soulignant « l’importance d’une participation régionale à ces efforts ». Il a été convenu de reprendre contact « sans délai » avec la Ligue arabe sur cette question, a-t-il annoncé, ajoutant que les ministres des Affaires étrangères du G8, réunis depuis deux jours à Paris, se félicitent de la désignation d’un envoyé spécial du Secrétaire général des Nations unies pour la Libye.
APS