Malformations, fausses couches, cancers, déficiences immunitaires et autres maladies rares: Des milliers d’Algériens victimes du nucléaire français(+vidéo)

Redaction

re La population de la région de Reggane, de Touat et jusqu’au Hoggar souffre le martyr depuis un demi-siècle après les premiers essais nucléaires français. Malformations, fausses couches, cancers, déficiences immunitaires et autres maladies rares enregistrent des records nationaux dans les régions, allant de Reggane au Hoggar.

A Aïn Iker, El Hamoudia, Tan Affela, la population vit le stress quotidien des effets néfastes des radiations, comme à Nagasaki ou à Hiroshima. Les spécialistes ont en nucléaire révèlent qu’il faut plus de 240 000 années pour ces radiations soient disparues. Les médecins affirment que ces maladies ont un lien direct avec les radiations nuclaires. Abdelkadhim Al Aboudi, docteur en physique nucléaire, le seul chercheur qui a traité le cas des victimes algériennes sur le terrain, affirme, quant à lui, que ce sont «87 fausses couches en une année dans une petite commune de cette région », (déclarations rapportés par El Watan en février 2009).

Ce chercheur souligne aussi que les instances sanitaires publiques explique que «la destruction de plusieurs cellules du système immunitaire de nombreuses personnes au sud du pays, à Tamanrasset et Adrar surtout, est induite par une atteinte au virus du sida. Mais je peux vous assurer que l’exposition aux rayonnements radioactifs peut aussi provoquer le même effet ». Selon lui, c’est toute la région du Touat qui est contaminée. Si les populations polynésiennes contaminées sont estimées à 2000 personnes dont 600 enfants de moins de 15 ans.

Les instances et organismes sanitaires algériens n’ont pas recensé d’une façon exhaustive le nombre des affectés par les radiations. Il faut savoir aussi qu’une grande majorité est constituée de nomades, ce rend difficile tout recensement. Les témoins de l’époque parlent de ces civils algériens qui ont été recrutés pour faire le nettoyage des sites atomiques sans aucune protection adaptée. Les populations civiles de la région de Reggane, particulièrement affectées, n’avaient quasiment aucun moyen de recours pour faire valoir leurs droits.

Benachour Mounira


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