Maroc: Des interrogations sur la fortune de Mohammed VI après les révélations de Wikileaks

Redaction

Au moment où nous assistons à de grands déballages sur les fortunes estimées des potentats arabes, conséquences des révoltes dans plusieurs pays arabes et le départ forcé de présidents déchus, des interrogations se font entendre au Maroc sur la fortune de Mommahed VI.

En effet, lors d’une rencontre organisée par La Confédération Démocratique pour le Travail, le 1er février à Rabat, la capitale marocaine, l’économiste marocain Fouad Abd el Moumen a surpris tout le monde en abordant le sujet de la fortune du roi du Maroc, a rapporté le site goud.ma.

Établissant le bilan de la dernière marche organisée le 20 février par plusieurs associations marocaines pour réclamer le changement, le militant politique indépendant de gauche, a ouvert une parenthèse en évoquant la fortune de Mohamed VI en ce basant sur une étude du magazine Forbes qui estimait « la fortune du roi à 500 millions de dollars en 2008 » : une fortune qui pourrait augmenter rapidement et « atteindre les 2 milliards de dollars » en 2013, selon le magazine.

 » Comment la fortune du roi pourrait-elle croître à ce point en l’espace de 5 ans à l’ombre d’une économie faible et qui ne s’est pas beaucoup développée ?…On a lu les documents de l’ambassade des État-Unis révélés par Wikileaks, dans lesquels les américains parlent de la corruption qui touche le milieu des affaires au Maroc et comment ceux qui s’occupent des grand projets immobiliers sont obligés de passer par El Majidi et lui verser de l’argent sinon leurs projets ne seront pas validés. Ce sont les américains qui le disent, pas nous. Ils peuvent (le gouvernement marocain) emprisonner des gens dans cette salle, mais ils ne pourront empêcher le déferlement de ces informations…jusqu’à quand cette situation va-t-elle duré ? » s’est demandé Fouad Abd el Moumen.

Dans une études, menée avec d’autres économistes il y a queqlues mois, Fouad Abd el Moumen a relevé les obstacles qui empêchent le développement de l’économie marocaine, des obstacles dus principalement à « l’économie politique du pays » :  » L’organisation politique au Maroc est un obstacle au développement de l’économie étant donné que le pays est otage d’un équilibre politique stagnant qui ne fait profiter le pays ni des réalisations économiques que pourrait apporter la démocratie ni de celles que pourrait offrir une autocratie… » a-t-il souligné.

RAF avec goud.ma

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