Massacres du 17 octobre 1961 à Paris: l’autre déni de la mémoire

Redaction

Les massacres de milliers d’Algériens sortis le 17 octobre 1961 à Paris pour dire non au couvre-feu imposé par le préfet de police d’alors Maurice Papon, constituent une autre « page noire » de l’histoire coloniale de la France qui continue de faire dans le « déni de la mémoire », ont affirmé à l’unisson des historiens interrogés par l’APS. Pour Gilles Manceron, ce déni est « emblématique de l’absence de reconnaissance de ce que le passé colonial a été marqué par d’importantes atteintes aux droits de l’homme ». « Le président de la République (Nicolas Sarkozy, ndlr) a choisi de se faire élire notamment sur le thème du refus de la repentance et continue à tenter de séduire, dans la perspective des prochaines élections présidentielles, la frange de l’électorat la plus nostalgique de la colonisation et la plus imprégnée de préjugés anti-arabes et anti-musulmans », a indiqué l’historien.

APS

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