Merck, Eli Lilly, Mc Donald’s, Solar Millennium : Contre-attaque des Américains en Algérie

Redaction

« L’Algérie n’est pas un marché pour quelques pays européens ». La phrase est signée du ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal, s’adressant aux opérateurs américains. Depuis quelques semaines, les Américains manifestent un regain d’intérêt pour le marché algérien et les annonces de projets fusent.

M. Sellal, réputé proche du Président Bouteflika, a tenté de convaincre les plus sceptiques et s’est lancé dans une opération séduction lors d’une rencontre organisée par le très en forme Conseil d’affaires algéro-américain.

On annonce déjà la tenue, à Alger en décembre prochain, la Conférence Etats-Unis-Maghreb sur l’entreprenariat. Un accord de non double imposition est aussi dans l’air. Les relations économique algéro-américaines n’ont jamais étaient si chaudes et l’oncle Sam semble bien décidé à conquérir le marché local algérien.

Il faut dire que les temps sont durs pour les grandes puissances mondiales et un pays comme l’Algérie, qui prévoit près de 280 milliards de dollars d’investissements publics d’ici 2014 est plus qu’attractif. D’autant plus que les opérateurs US ne semblent pas dérangés par les nouvelles mesures économiques jugées protectionnistes par les Européens.

D’ores et déjà, les laboratoires pharmaceutiques « Merck » et « Eli Lilly » ont annoncé deux projets de partenariats avec le Groupe Saïdal (Lire notre article). « Algérie-Focus.Com » a appris, également, que la chaîne de restauration « Mc Donald’s » a manifesté un vif intérêt pour s’installer en Algérie. « Mac Donald’s veut investir en Algérie. Ses responsables attendent juste l’instauration par l’Etat algérien d’un cadre légal régissant l’activité des Franchises. Ce qui ne devrait pas tarder », nous déclare une source du Conseil d’affaires algéro-américain.

D’autres Groupes américains ont aussi affiché leur intérêt de venir s’installer en Algérie et s’associer avec des investisseurs algériens dont « Solar Millennium » pour la production des plaques photovoltaïques et plusieurs entreprises de BTPH. Les autorités algériennes exigent, selon notre source, un transfert de savoir-faire, pour faciliter l’implantation et assurer la continuité des investissements US à venir.

Diana Meftah