Monsieur le Président,
Pendant que vous viviez votre rêve perdu de «sage universel», votre peuple se levait à 4h du matin pour faire la queue devant des Bureaux de Poste pourris en espérant y trouver quelques billets, faux ou pas ; des billets qui ne leur serviront à rien désormais vu ce que vous en avez fait.
Monsieur le Président,
Pendant que vous et vos proches preniez l’avion pour soigner le moindre petit herpès, votre peuple n’a même pas pu retrouver des vaccins BCG pour ses bébés, nés malheureusement dans la fausse adresse qu’est devenue l’Algérie.
Monsieur le Président,
Alors que vous vous êtes accaparés la grande vache à traire qu’est l’Algérie, votre peuple s’est retrouvé réduit à sa situation de sous-alimenté rêvant de lait en sachet, de sucre et maintenant de pain.
Monsieur le Président,
Votre injustice est édifiante. Comment pouvez-vous octroyer 40 fois le SNMG à des poupées gonflables dont le seul mérite est de savoir manier la main mieux qu’un tennisman alors que votre peuple n’a même plus les moyens pour se suicider dignement ?
Monsieur le Président,
L’Algérie n’est pas El Mouradia et le peuple algérien n’est pas les vaguemestres qui vous fournissent leurs rapports fallacieux.
Monsieur le Président,
La mise à mort de ce pays est amorcée et vous en êtes le premier responsable.
Monsieur le Président,
Le peuple algérien a souffert en silence mais plus maintenant alors ressaisissez vous. Vous savez mieux que quiconque quel tempérament il a… Votre peuple.
Ali B.
