Nicolas Sarkozy a confirmé le décès de l’otage français Michel Germaneau, dont la mort avait été annoncée la veille par Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).
« Aujourd’hui (…), il est mort », a déclaré le chef de l’Etat lors d’une allocution solennelle à l’Elysée.
« Je condamne cet acte barbare, cet acte odieux qui vient de faire une victime innocente », a-t-il souligné, sans préciser les circonstances du décès de l’ingénieur français, présenté comme une exécution par AQMI.
« Je veux m’incliner devant la mémoire de Michel Germaneau, c’était un homme de bien », a-t-il dit.
Il a assuré que ce « crime » ne resterait pas impuni et que tous les moyens avaient été mis en oeuvre pour tenter de libérer l’otage de 78 ans, enlevé au Niger fin avril.
Sophie Louet
Reuters