Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) donne maintenant à Bamako jusqu’au 20 février pour libérer quatre de ses membres détenus dans des prisons maliennes, faute de quoi le groupe terroriste menace d’exécuter son otage français Pierre Camatte.
Un précédent ultimatum avait expiré fin janvier.
Pierre Camatte a été enlevé le 25 novembre au Mali.
Dans un message diffusé samedi sur un site utilisé par des mouvements activistes, Al-Qaïda au Maghreb islamique annonce avoir repoussé l’échéance au 20 février. Il rappelle que si sa revendication – à savoir la libération de quatre membres de l’AQMI détenus au Mali – n’est pas satisfaite d’ici là, Bamako et Paris porteront la responsabilité de sa mort.
Le groupe revendique aussi le rapt de Sergio Cicala, un Italien enlevé avec sa femme le 19 décembre en Mauritanie. Mais son dernier communiqué ne fait aucune référence à l’épouse.
AP