Malgré leur défaite face à l’Egypte -et l’arbitre-, en demi-finale de la Coupe d’Afrique, les Verts on conquis définitivement le cœur des Algériens.
En Algérie, personne ne leur en veut, ni pour la défaite ni pour le score, le sentiment prédominant étant le penchant flagrant de l’arbitre béninois envers les Pharaons. «On a perdu un match mais on a gagné une grande équipe, qui n’a pas baissé les bras même à 8 contre 11, à 4-0 et à 2 minutes de la fin du match, nos joueurs attaquaient et voulaient réduire le score. C’est héroïque», pense Rachid, étudiant à Oran.
Cette conviction est partagée par toutes les Algériennes et tous les Algériens qui estiment que l’Algérie a clos l’affaire de l’Egypte à Khartoum en privant la génération d’Abou Trika d’aller au Mondial. Nos joueurs, qui ne sont qu’au début de leur aventure verte, ont tout l’avenir devant eux pour exprimer leur talent, comme ils l’ont fait devant la grande Côte-d’Ivoire.
La défaite à Benguela ne nous fera jamais oublier ce que les protégés de Saâdane ont réalisé jusqu’à présent, leur parcours exemplaire et les exploits inédits qu’ils ont réalisés. Par contre, la victoire de l’Egypte a fait tombé les masques dans le pays de Moubarak. Même en gageant, les Egyptiens ont continué leurs provocations et jeu trouble, pratiqués par des medias indignes qui tentaient, hier, de jouer la carte de l’apaisement. On imagine mal ce qu’ils auraient pu faire s’ils avaient perdu le match. Décidément, l’hypocrisie est une doctrine dans le pays des Pharaons.
Merci les Verts, merci Saâdane. On se reverra au Mondial…
Nina A.