Orascom Telecom demandera bientôt un arbitrage international dans le cadre de son conflit avec l’Algérie concernant sa filiale locale de téléphonie mobile Djezzy, a déclaré le président d’Orascom selon les propos rapportés par le site internet de la chaîne CNBC Arabia.
La vente prévue de ses actifs algériens pour 6,6 milliards de dollars (environ cinq milliards d’euros) au russe Vimpelcom s’est compliquée en raison de différends avec Alger concernant l’avenir de Djezzy, la principale source de revenus d’Orascom.
Orascom Telecom a accepté à contre-coeur d’engager des discussions concernant la nationalisation de Djezzy alors qu’Alger avait soumis la société algérienne à des impôts rétroactifs, empêché de transférer de l’argent à l’étranger et bloqué une vente au groupe sudafricain MTN.
« Nous aurons recours à un arbitrage international pour résoudre le problème concernant la filiale Djezzy et nous entamerons les procédures bientôt », peut-on lire sur le site de la chaîne qui cite Naguib Saouiris.
Un représentant d’Orascom Telecom a refusé de commenter les propos retranscrits par CNBC Arabia.
Le directeur général du groupe, Khaled Bichara, avait souligné le mois dernier qu’Orascom ne demanderait un arbitrage international qu’en dernier recours.
Alger a dit de son côté qu’il paierait Djezzy au prix du marché mais n’a pas précisé quand l’offre interviendrait.
Reuters