Même si on n’a pas eu notre révolution, le printemps arabe aura au moins eu le mérite de nous dévoiler le vrai visage du RCD ou plus exactement de son patron Saïd Sadi. On aura découvert un homme qui ressemble en fin de compte beaucoup à tous ce qu’il prétend combattre. Pire encore, Sadi sans masque est encore plus moche qu’un Ouyahia déguisé ou un Belkhadem démasqué.
L’homme a causé beaucoup de mal au RCD, à l’opposition et a presque anéanti tout espoir de révolte populaire par son impopularité, ses fréquentations, ses frasques médiatiques et son faible maladif pour les plateaux «in» du paysage médiatique parisien.
Sadi a sa propre vision du combat politique. Il veut faire avancer les Algériens mais préfère s’adresser aux Français. Il combat le système et jouit de sa protection. Il s’attaque au DRS mais tiens informé son patron. Il critique Bouteflika mais participe à ses gouvernements et siège au sein du conclave de marionnettes qu’il a confectionné.
Sadi est démocrate mais n’aime pas qu’on le critique car tous ceux qui le font, sont soit les défenseurs du clan d’Oujda ou les messagers de Toufik. Sadi est un totalitaire cultivé, d’où son amour pour les diatribes stériles. Non M. Sadi, il faut vous faire à l’évidence que vous ne représentez que vous-même au sein du RCD et auprès du peuple algérien à propos duquel, vous ne cessez de vous tromper.
Tous les Algériens ne sont pas comme vous, fan du DRS et alibi du Bouteflikisme. Des Algériens «cleans», il en existe toujours, tant pis pour vous. Vous devriez même essayer de le devenir, ça vous procurera un sentiment d’autonomie réconfortant et libérateur. D’où cette chronique.
Hicham A.