Des patriciens et des praticiens spécialistes de la santé publique ont poursuivi lundi leur grève en réponse à l’appel lancé par le Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSSP) et le Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP), alors que l’activité était normale dans certains établissements hospitaliers et cliniques de la wilaya d’Alger, a-t-on constaté. A l’établissement de la santé de proximité Bouchenafa d’Alger, les médecins ont répondu au mot d’ordre de grève en assurant un service minimum.
La grève a été également suivie par les praticiens de la santé publique au niveau de la clinique Nacéra-Nounou (Mohamed-Belouizdad) relevant de l’établissement Bouchenafa où un service minimum est assuré pour les urgences.
Le CHU Lamine-Debaghine de Bab el-Oued a enregistré un arrêt « quasi-total » du travail en assurant un service minimum, selon le secrétaire général du Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique, Mohamed Yousfi, qui a affirmé que la grève « a été largement suivie à travers l’ensemble du territoire national », ajoutant que la grève des praticiens spécialistes de la santé publique « qui entame sa première semaine restera ouverte ». D’autres établissements ont poursuivi « normalement » leur travail à l’image du CHU Mustapha-Pacha et de la clinique d’accouchement Naïma relevant du même établissement.
De son côté, le secrétaire général du Syndicat des praticiens de la santé publique a indiqué que la grève à été « largement » suivie à travers le territoire national.
La révision des statuts particuliers et du régime indemnitaire figurent parmi les principales revendications des praticiens de la santé, ont indiqué les deux responsables, soulignant qu’un « service minimum sera assuré au niveau des établissements hospitaliers ».
Concernant la vaccination des femmes enceintes contre le virus A/H1N1, le staff médical des cliniques Nacéra-Nounou et Naima a précisé n’avoir reçu aucune femme enceinte en dépit de la disponibilité du vaccin au niveau de ces deux établissements.
Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière avait appelé les médecins grévistes à la pondération et à la reprise du travail, estimant que « les efforts de tous sont recommandés dans ces circonstances tout comme il est essentiel de placer l’intérêt du malade au-dessus de toute considération ».
APS