Quand la France négocie avec les terroristes…

Redaction

La France vient de commettre une monumentale erreur stratégique qui la décrédibilise totalement dans ses prétendus efforts de lutte contre le terrorisme au Sahel. L’Histoire se souviendra que la France de Sarkozy et de Kouchner a troqué le principe fondamental de ne jamais négocier avec les terroristes contre la vie d’un citoyen, qui lui-même fait partie d’une manœuvre politicienne bien propre à la cuisine interne française.

L’otage français retenu par Al Qaïda Maghreb (Aqmi), vient d’être libéré et Sarkozy s’en est réjouit et a remercié le président malien Amadou Toumani Touré pour son aide dans la gestion de cette crise. Comprendre que Sarko a remercié son ami Toumani d’avoir libéré 4 terroristes impliqués dans des crimes en Algérie et en Mauritanie, juste pour sauver un mandat politique désastreux et pour on ne sait quel privilège accordé au président malien.

L’histoire étant connue, avec la parodie de procès tenu à Bamako pour satisfaire aux caprices du Prince Sarkozy qui n’a pas hésité à renvoyer Kouchner à plusieurs reprises pour négocier avec le Mali le droit de négocier avec l’Aqmi. Dans cette démarche, Sarkozy n’a pas innové, vu qu’il a déjà été précédé par ses voisins suisses et italiens dans ce genre de troque cynique.

La France, l’Europe et le Monde ont bien le droit de faire ce qu’ils veulent pour servir leurs intérêts. Qu’ils le fassent. Mais qu’on ne vienne pas après avec des leçons absurdes et des critiques populistes pour nous dire qu’il faut surveiller le Sahel afin d’instaurer la stabilité dans la Région. Et si on commençait par surveiller vos Services secrets…

Nina A.

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