Le président de la commission nationale consultative pour la promotion et la protection des Droits de l’Homme, a affirmé que son institution ne possède aucune information sur les algériens, détenus dans les prisons Libyennes, avant la détérioration de la situation sécuritaire en Libye.
D’autre part, il a souligné que l’on ignore même si ces détenus sont vivants ou morts ! Selon les statistiques que possède l’institution de Maitre Farouk Ksentini, il y aurait entre 200 et 300 prisonniers algériens en Libye, notamment, certains prisonniers condamnés à la peine capitale, ayant organisé des grèves de faim et se sont cousu les bouches, en signe de protestation contre les verdicts prononcés à leur encontre et suite à leur refus qu’on les extrade vers les prisons algériennes. A ce propos, le président de la commission nationale consultative pour la promotion et la protection des Droits de l’Homme, a interpellé les autorités concernées sur l’urgence de prendre les mesures nécessaires pour déterminer le sort de ces derniers d’autant plus que l’inquiétude de leurs familles quant à leur devenir ne cesse d’alimenter leurs angoisses.
RAF avec El Khabar
