Santé-Algérie : L’Institut Pasteur au creux de la vague

Redaction

La cure de jouvence qu’a subie l’Institut Pasteur d’Algérie après l’installation dans ses nouveaux locaux de Dely-Ibrahim n’a manifestement pas suffi. L’IPA vit donc des moments très difficiles et il faudra un sérieux coup de rabotage pour le remettre sur rails. L’institut algérien a pour objectif d’élaborer un programme de coopération scientifique notamment pour la protection de la Santé Publique, en particulier pour la surveillance et le contrôle épidémiologique des maladies infectieuses et parasitaires (Sida, grippe, tuberculose, paludisme, choléra, etc.).

Après la valse des nominations de deux nouveaux directeurs généraux en moins d’un an, la rupture de vaccins, sérums et réactifs, c’est au tour du nouveau ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès, de revenir sur les difficultés de l’Institut Pasteur d’Algérie. Il souhaite une réforme complète de la branche algérienne du Réseau International des Institut Pasteur.

Jeudi devant son conseil d’administration, a estimé « important de redynamiser l’activité de l’Institut Pasteur d’Algérie », il a notamment évoqué l’organisation et la gestion de l’Institut Pasteur en Algérie qui a longtemps été une référence médicale régionale et mondiale parce qu’il fonctionnait selon les standards médicaux internationaux. Selon le ministre de la santé Ould Abbès, «cet établissement a connu par la suite des turbulences, mais conserve encore des compétences et des moyens matériels. Il suffit donc de réformer l’organisation et le fonctionnement de l’Institut en mettant en place une politique fondée sur le dialogue et la cohérence entre les différents acteurs du secteur de la santé, a déclaré M. Ould Abbès.

Les autorités sanitaires algériennes vont « réfléchir sur les voies et moyens à mettre en place » pour éventuellement aboutir à des solutions permettant redynamiser l’Institut Pasteur d’Algérie, qui est certainement capable de fabriquer l’ensemble des vaccins localement et « d’assurer une autosuffisance en terme de produits pharmaceutiques », selon le ministre de la santé. « Ces solutions doivent être trouvées ensemble », ajoute Ould Abbès.

afriqueactu.net