Le processus d’évaluation de «Djezzy» par le Gouvernement algérien prend de plus en plus les allures d’un scandale financier. Comme rapporté il y a quelques semaines par «Algérie-Focus» (Lire notre article), le choix du Cabinet d’Audit chargé de l’évaluation de «Djezzy» pour le compte du ministère des Finances n’a pas été effectué en respect avec la législation en vigueur.
Selon plusieurs sources dignes de foi, le Cabinet algérien retenu pour ce marché, «Hadj Ali Audit», a exigé la bagatelle de 7 millions d’euros pour l’évaluation financière de «Djezzy»! Nos sources précisent que ce marché a été attribué de gré-à-gré sans même demander à l’expert algérien Hadj Ali Mohand Samir de déposer un devis auprès du ministère des Finances.
Pire encore, le Président Bouteflika ayant exigé la suspension du processus d’évaluation de «Djezzy», ce Cabinet se retrouve dans une position inconfortable puisqu’il a déjà sous-traité cet Audit à 3 Bureaux d’étude étrangers, tous établis à Paris (Lire notre article). Nous y reviendrons.
Yasmina B.
