Sidi Saïd: l’UGTA « victime de son silence »

Redaction

L’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), qui « agit dans la discrétion » pour le règlement des problèmes des travailleurs, est, en définitive, « victime de son silence », a soutenu vendredi son secrétaire général, Abdelmadjid Sidi Saïd, dans un entretien à l’APS. L’UGTA a « l’humilité de travailler dur mais elle est victime de son silence parce qu’elle œuvre dans la discrétion », a-t-il affirmé en réponse à tous ceux qui relève « l’absence » de la centrale syndicale dans un contexte social trouble. « Qui a sauvé des milliers d’emplois et des dizaines d’entreprises? Qui peut se prévaloir d’avoir trouvé la bonne issue aux problèmes d’Arcelor-Mital? » s’est-il vanté pour soutenir son affirmation d’un syndicat actif et vigilant. La centrale syndicale est « fière » de compter 1.500.000 adhérents qui « croient en nous parce que nous œuvrons pour le bien des travailleurs et (…) pour le bien du pays », a encore affirmé son premier responsable.
M. Sidi Saïd a également précisé à la veille de la célébration de la fête des travailleurs, le 1er mai, que « l’engagement » de l’UGTA était conforme à sa conception du dialogue « en tant que principale source de règlement des conflits ». Il a en outre indiqué que l’UGTA comptait sur la ‘négociation et le dialogue pour améliorer la situation » dans tous les secteurs d’activité avec pour « choix cardinaux » la sauvegarde de l’emploi et la promotion de la croissance, génératrice d’emplois.

Le secrétaire général a par ailleurs déclaré, en réponse à une question portant sur le secteur de la communication que l’UGTA appuyait le premier responsable de ce secteur, l’actuel ministre de la Communication, dans sa « démarche » pour instaurer une grille nationale des salaires des journalistes afin « d’éviter les disparités et encourager les compétences ».

APS

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