Un groupe de non-voyants a organisé mardi un sit-in à la place de la Grande Poste (Alger) pour revendiquer l’amélioration de leur situation sociale. Les non-voyants ont demandé dans une lettre ouverte au président de la République la promulgation de textes d’application relatifs à la loi 02-09 de 2002 portant protection et promotion des personnes handicapées.
Ce groupe indépendant créé récemment, a indiqué que l’administration algérienne n’accorde pas tout l’interêt à ce « handicap lourd », et considère les non-voaynts comme des personnes normales au regard de leurs capacités en matière d’acquisition des connaisances et du savoir et leur autonmie.
Les non-voyants ont déploré « la perte des acquis sociaux d’indemnisation » dont ils bénéficiaient « malgré les conditions financières difficiles qu’à connues le pays ». Il s’agit de la gratuité du transport, de la réduction des frais du loyer d’un logement social et des exemptions fiscales ».
Revenant sur les conditions sociales difficiles que vit cette catégorie de la société y compris les diplômés universitaires, les non-voyants ont contesté le fait que l’aide sociale accordée aux non-voyants est inférieure à celle attribuée aux handicapés moteurs.
La lettre adressée au président de la République intervient après avoir non-aboutissement des revendications exprimées par le mouvement associatif.
La réhabilitation de la gratuité du transport, la revalorisation des aides sociales, l’institution d’une allocation indemnitaire pour les personnes présentant des handicaps lourds ainsi que d’autres allocations, figurent parmi les revendications des protestataires.
Ils ont par ailleurs, appelé à « prendre les mesures nécessaires pour l’insertion professionnelle des non-voyants, la régularisation des travailleurs contractuels et accorder des facilités à cette catégorie pour bénéficier d’un logement social décent.
APS