Sommet du G20: l'Inde appelle à un "message fort" contre le protectionnisme

Redaction

Le Premier ministre indien Manmohan Singh a appelé mercredi les pays membres du G20 à lancer « un message fort » contre le protectionnisme, à la veille d’un sommet qui doit réunir les pays riches et émergents à Pittsburgh.

L’Inde « voudrait voir émerger un message fort à Pittsburgh contre le protectionnisme sous toutes ses formes, dans le commerce des biens, des services, des investissements et des flux financiers », a-t-il déclaré dans un communiqué avant de quitter la capitale indienne pour les Etats-Unis.

L’économie mondiale a montré « des signes d’amélioration » depuis le début de la crise financière mais « nous ne sommes toujours pas sortis du tunnel », a estimé le Premier ministre.

M. Singh plaidera au G20 pour « un retour de la croissance » et une stabilisation des secteurs financiers dans les économies des pays développés, dont dépendent selon lui le commerce, les flux financiers et les investissements dans les pays émergents.

« Même si notre croissance économique a ralenti en 2008-2009 à 6,7%, l’Inde aborde le sommet de Pittsburgh avec confiance », a-t-il cependant affirmé.

« Notre croissance est essentiellement tirée par la demande intérieure, notre taux d’épargne est robuste », les flux de liquidités ont repris de la vigueur et l’Inde est « un pays attractif pour investir », a-t-il détaillé.

Les prévisions de croissance en Inde cette année se montent à « 6% plus », bien loin des 9% annuels affichés lors des trois années précédent le début de la crise économique mondiale.

La Banque mondiale a annoncé mardi que son conseil d’administration avait approuvé des prêts pour plus de 4 milliards de dollars à l’Inde, dont 2 milliards pour soutenir le système bancaire.

Le principal prêt a été accordé par la Banque internationale de reconstruction et développement (BIRD) à l’Etat indien pour lui permettre de « poursuivre la mise en place de son programme de relance économique », et en particulier « l’apport d’un soutien en capital aux banques publiques ».

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