L’État compte déloquer une enveloppe de 3000 milliards sur la période 2010-2015, pour financer des investissements destinés à la production d’électricité par Sonalgaz. « Près de la moitié de ce montant, soit 1.200 milliards de DA, seront investis vers 2015-2016″ a déclaré à la radio nationale, Noredine Bouterfa, le PDG de Sonalgaz.
Ces investissements permettront à Sonalgaz de faire face à une demande en électricité en constante augmentation et d’éviter à l’avenir les coupures constatées un peu partout sur le territoire national, et ainsi » assurer la couverture des besoins croissants de la population en énergie » a précisé M Bouterfa.
« Sonalgaz ne veut pas exporter pour exporter »
Sonalgaz ne veut pas se lancer dans l’exportation sans réalise des bénéfice, a fait savoir M Bouterfa en tablant sur un prix de l’électricité indexé sur
« le prix du gaz ». « L’entreprise ne veut pas exporter pour exporter mais pour gagner de l’argent », a-t-il précisé.
L’Espagne et le Maroc peuvent éventuellement devenir des clients de l’Algérie, selon le PDG de Sonatrach. Celui-ci estime « qu’il y a probablement des opportunités avec le Maroc pour exporter une partie de notre production », a-t-il déclaré. Et de préciser qu' »il existe un potentiel de 400 mégawatts au moins jusqu’à 2012″. Cela l’objectif de Sonalgaz reste » de trouver un bon accord économique sur la base d’un prix satisfaisant »
Concernant le volet innovation et énergie renouvelable, M Bouterfa a annoncé que Sonelgaz « travaille pour favoriser le solaire en Algérie et anticipe en intégrant la production nationale dans la production des équipements solaires »
300 milliards DA de dettes
En plus des 3000 milliards de DA qui vont renfouler les caisses de Sonlgaz, l’État étudie la possibilité d’effacer l’ardoise des 300 milliards de DA de dettes contractées par le groupe. Selon, M Bouterfa le dossier se trouve actuellement au niveau des services compétents. Pour Le PDG de Sonelgaz, une partie des dettes est provoquée par les difficultés de Sonalgaz à recouvrir les retards des paiements des redevances qui coûtent à l’entreprise en intérêts bancaires quelque 1,5 milliard DA/an.
RAF
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