Transplantation rénale: le manque de certains médicaments empêche la réalisation d’un plus grand nombre d’opérations

Redaction

Le manque de certains médicaments devant être administrés avant chaque opération de transplantation rénale explique, en grande partie, le nombre peu élevé d’opérations, a indiqué, samedi, le Pr Farid Haddoum, chef de service de néphrologie au CHU Nafissa-Hammoud (ex-Parnet). « Les médicaments dont il s’agit doivent être administrés au patient 24 heures avant chaque opération de transplantation rénale », a fait savoir le Pr Haddoum qui s’exprimait dans le cadre d’une journée scientifique ayant pour thème « les avancées en néphrologie et les maladies systémiques de l’enfant et de l’adulte », organisée par le CHU Nafissa-Hammoud et abritée par l’hôpital militaire de l’armée d’Aïn Naâdja.
Tout en rappelant que le nombre des hémodialysés est de 13.500 en Algérie et que la néphropathie causale est le diabète, le Dr Arzour du même CHU, a, lors de son intervention, mis en évidence le fait que cette structure a eu le mérite de réaliser la première (en Afrique) greffe des enfants de moins de 20kg.

Pour sa part, le Dr Burtey, du service de néphrologie de l’hôpital Conception de Marseille, a fait avoir que l’objectif idéal du traitement suivi est de préserver la dégradation de la fonction rénale, ajoutant qu’il ne fallait pas donner trop d’espoir aux patients car aucun traitement efficace n’a, pour le moment, été mis au point.

En plus de la grande variété des sujets abordés, l’objectif de cette journée, est de faire connaître les derniers progrès réalisés en matière de prévention de maladies rénales chroniques, de traitement de l’insuffisance rénale chronique, de la dialyse, de la transplantation rénale, du diagnostic génétique et immunologique.

Selon les organisateurs, cette rencontre, à laquelle prennent part de nombreux spécialistes d’Algérie et de France, est l’occasion propice pour un échange d’expériences à grande échelle. Selon les spécialistes, le rein assume des fonctions importantes. En effet, il expulse les déchets provenant du métabolisme azoté, régularise la pression osmotique et l’équilibre acido-basique de l’organisme. Ils estiment qu’un simple dysfonctionnement dans ce « noble organe » peut entraîner des maladies graves. Selon eux, l’objectif consistant à réaliser le plus grand nombre de greffes ne peut être atteint qu’avec le prélèvement sur cadavre (état de mort cérébrale).

APS