Tunisie: décès du doyen des journalistes et hommes de culture

Redaction

Figure emblématique de la scène médiatique et littéraire tunisienne, le journaliste et homme de culture Taoufik Boughedir est décédé samedi à Tunis à l’âge de 83 ans, au terme d’une longue carrière menée sur plusieurs fronts.
Témoin essentiel de la vie culturelle et artistique en Tunisie, celui que d’aucuns appelaient « le maître » était considéré comme une référence pour plusieurs générations de professionnels.
Dès les années 1930, il participait à la création à la plupart des journaux tunisiens de langue arabe et était l’un des pionniers de la radio tunisienne.
Auteurs de plusieurs nouvelles et de dramatiques sociales et historiques pour la télévision tunisienne et a poursuivi sa production littéraire jusqu’aux dernières années de sa vie.
Il était le compagnon du groupe « Taht Essour » (Sous la muraille) qui rassemblait des écrivains de renom tels Ali Douagi, Abderrazak Karabaka et Hédi Labidi, dont les écrits représentent les lettres de noblesse de la littérature tunisienne.
Journaliste au quotidien « Al Amal » et à l’agence Tunis Afrique Presse (TAP), dont il était rédacteur en chef, il excellait dans la critique d’art et du théâtre.
Son fils n’est autre que le célèbre cinéaste Férid Boughedir, réalisateur de plusieurs films à succès et figure coutumière du festival de Cannes.
Titulaire de l’Ordre national du mérite culturel, il avait reçu le prix de la critique culturelle. La dernière distinction lui a été décernée en octobre dernier par le directeur des Journées théâtrales de Carthage (JTC) Mohamed Driss, à l’occasion du centenaire du théâtre tunisien.

AP

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