Tunisie: Les parents de MAM ont fait des affaires avec un proche de Ben Ali

Redaction

Les vacances auront été profitables… Pas de répit pendant les vacances. Les parents de Michèle Alliot-Marie ont acheté les parts d’une société civile immobilière à l’homme d’affaires Aziz Miled pendant leur séjour en Tunisie, révèle Le Canard Enchaîné dans son édition à paraître mercredi. L’hebdomadaire satirique note que les parents de MAM ont fait «des affaires» avec un proche de l’ex-président Ben Ali – celui-là même qui a prêté son Jet à la famille Alliot-Marie – «en pleine révolution tunisienne».

«Cela concerne ses parents exclusivement», a répondu l’entourage de la ministre des Affaires étrangères. Cette éventuelle transaction «ne concerne en rien Michèle Alliot-Marie», a-t-on ajouté. Le montant de la transaction non connue Selon Le Canard enchaîné, les parents de Michèle Alliot-Marie, âgés de 92 et 94 ans, ont profité du séjour de la ministre pour racheter la totalité des parts d’une société civile immobilière appartenant à Aziz Miled et dans laquelle ils possédaient déjà 13%. Compte tenu des procédures en vigueur en Tunisie, cette opération immobilière a été «forcément préparée de longue date», assure l’hebdomadaire.

Le montant exact de la transaction inscrite dans le registre municipal de Tabarka et dont il publie des extraits n’est pas connu, car seule la valeur nominale des parts y figure, ajoute-t-il. Celle-ci se monte à 755.000 dinars, soit 325.000 euros, mais la somme réellement payée peut-être supérieure, écrit-il.

Cette nouvelle affaire ne devrait pas arranger les affaires de la ministre des Affaires étrangères. Mise en cause pour ses vacances tunisiennes, trois semaines avant la chute du régime, Michèle Alliot-Marie avait elle-même indiqué avoir voyagé avec ses parents, âgés de 92 et 94 ans, lors de la trêve de fin d’année. Elle a également reconnu avoir pris place à deux reprises à bord d’un jet privé d’Aziz Miled pour se rendre dans une station balnéaire et faire une excursion avec sa famille. Elle a cependant affirmé que l’homme d’affaires tunisien n’était pas proche du clan Ben Ali mais «une victime» de l’entourage de l’ancien président, qui aurait capté des parts de certaines de ses sociétés.

20minutes