Israël a fait un usage disproportionné de la force et violé le droit humanitaire international lors de son offensive dans la bande de Gaza l’hiver dernier, estiment les auteurs d’un rapport de l’ONU dévoilé mardi.
L’Etat hébreu « ne s’est pas entouré des précautions nécessaires requises par le droit international pour limiter les pertes en vies humaines, les blessures occasionnées aux civils et les dommages matériels », dit le document.
Il cite « les tirs d’obus au phosphore blanc sur les installations de l’UNRWA » (agence de l’ONU chargée des réfugiés palestiniens), « la frappe intentionnelle sur l’hôpital Al-Qods à l’aide d’obus explosifs et au phosphore » et « l’attaque contre l’hôpital Al-Wafa » comme autant de « violations du droit humanitaire international ».
Ce rapport a été présenté à New York par le président de la mission du Conseil des droits de l’homme de l’ONU chargée d’enquêter sur les violations commises lors de l’offensive israélienne contre la bande de Gaza, Richard Goldstone.