Une clinique hospitalo-universitaire de prévention et de traitement des maladies chroniques à été inaugurée mercredi à Beau Fraisier (Bouzaréah) venant ainsi renforcer le secteur sanitaire spécialisé en oncologie. Baptisée du nom du défunt Zighoud Amine, cette clinique spécialisée dans le traitement des tumeurs cancéreuses et relevant du centre hospitalo-universitaire de Beni Messous, se charge du traitement des malades pendant le jour, de la consultation et de la chimiothérapie. Il est prévu, par ailleurs, comme deuxième étape, l’hospitalisation au niveau de la clinique, ce qui permettra d’accueillir un plus grand nombre de malades et d’alléger la pression sur les autres structures.
Cet établissement sanitaire a été réhabilité par décision ministérielle, suite aux dégradations dont il avait fait l’objet durant la décennie noir.
La clinique assurera, comme première étape, la consultation pour 100 malades par jour et le traitement, durant le jour, au profit de 20 autres, a indiqué le directeur de la clinique Berradjouane Omar, qui a souligné les moyens « importants affectés à la prise en charge des malades et qui devraient augmenter dans le futur pour assurer les soins au profit de 60 patients ». L’établissement se chargera également de la formation et de l’organisation de rencontres hebdomadaires spécialisées.
Inaugurant cette nouvelle structure sanitaire, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès, a mis en exergue l’importance accordée par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à la lutte contre le cancer.
L’Assemblée populaire nationale (APN), a adopté récemment l’inclusion d’un nouvel article dans la loi de finance 2011 sur la création d’un fonds pour la prévention et le dépistage précoce du cancer. Ce fonds permettra de combattre cette maladie qui touche plus de 39.000 personnes annuellement, a indiqué le ministre.
« L’Algérie a décidé d’intensifier les efforts pour lutter contre cette maladie par l’acquisition de 57 appareils de radiothérapie au niveau national, et ce, en l’espace de deux ans », a ajouté M. Ould Abbès.
APS
