Union Pour la Méditerranée : le mode de financement se précise en l'absence de l’Algérie.

Redaction

Entre 8 et 10 milliards d’euros seront mobilisés pour financer des projets dans le cadre de l’Union pour la Méditerranée (UPM), révèle le quotidien économique français «Les Echos». Cette somme s’ajoutera au financement privé potentiel.

«Au premier rang des investisseurs se trouvent la banque allemande de développement KFW, l’Agence française de développement (AFD), la Banque européenne d’investissement (BEI) et la Banque mondiale, auxquels s’ajoute le fonds InfraMed mis en oeuvre par la Caisse française des Dépôts et Consignations (CDC), la Cassa Depositi e Prestiti d’Italie, EFG Hermès (Egypte) et la Caisse de Dépôt et de Gestion du Maroc», explique «Les Echos».

Le financier algérien est absent. Selon cette même source, le fonds «InfraMed» est déjà doté de 500 millions d’euros, avec l’objectif de passer rapidement à 1 milliard d’euros. Ce dernier est destiné à financer des projets dans le domaine des infrastructures urbaines, énergétiques et de transports dans les régions sud et est de la Méditerranée.

«Il faut basculer d’une logique d’aide au développement vers une logique d’investissement dans cette région», souligne, pour sa part, Laurent Vigier, directeur des affaires européennes et internationales de la CDC. Le fonds en question devrait être opérationnel d’ici le prochain sommet de l’UPM, prévu en juin 2010 à Barcelone, rappelle cette même source.

Hicham A.

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