Voyager en Algérie. La France recommande l’extrême vigilance à ses citoyens

Redaction

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L’Algérie fait toujours peur à l’extérieur, plus spécialement en France. La preuve : la dernière note émise par le gouvernement français comportant des recommandations adressées à ses citoyens désirant se rendre en Algérie pour tourisme ou affaires, dont nous publions une copie.

En effet, sur le site du Ministère des Affaires étrangères Français, une note d’information conseille aux français en partance pour l’Algérie d’observer au préalable et pendant leur séjour en Algérie quelques précautions de voyage.

La note en question met en garde les voyageurs entre autres sur l’aspect sécuritaire. Le terrorisme étant « encore une réalité » en Algérie, selon le gouvernement français, au nord comme au sud du pays. Cette inquiétude est justifiée notamment par les derniers évènements survenus au Sahel et qui se sont soldés par exécution de l’otage français Michel Germaneau par l’AQMI.

Par ailleurs, il est fortement déconseillé aux Français de prendre la route pour leurs déplacements, car même si l’état du réseau routier algérien est « dans l’ensemble bon » le danger vient d’éventuels « faux barrages dressés par les groupes islamistes », à cela s’ajoute les risques d’accidents « relativement élevés » dus « au non-respect par les automobilistes du code de la route. »

S’en suivent d’autres informations et conseils sur l’hygiène sanitaire, les hôtels « sécurisés » où séjourner, les comportements à adopter en ville, par exemple s’habiller selon règles et coutumes habituellement en vigueur dans les pays musulmans » et d’autres comportements à proscrire, comme fumer dans les lieux publics pendant le ramadan…

Note du ministère des affaires étrangères Français

En raison des menaces actuelles dans la zone sahélienne, il est recommandé aux Français résidents ou de passage de limiter leurs déplacements au strict nécessaire, plus particulièrement dans le Grand Sud, et de faire preuve de la plus extrême vigilance.

– Mercredi 30 juin : attaque revendiquée par Al-Qaïda au Maghreb Islamique contre les forces armées algériennes dans le Sud du pays (zone sahélienne) qui a fait 11 morts parmi les gendarmes. Le risque terroriste reste élevé en Algérie.

– Ce risque concerne toutes les régions, aussi bien dans le Nord que dans le Grand Sud. Avec la fin de la période hivernale, le rythme d’action des groupes armés est redevenu dense : plusieurs attentats particulièrement meurtriers se sont produits en juillet en Kabylie et dans la région de Boumerdes. Les forces de sécurité sont les premières visées, mais il ne fait aucun doute que des étrangers figurent aussi parmi les cibles susceptibles d’intéresser les groupes armés.

– Les régions les plus touristiques (Tamanrasset, Djanet), peu fréquentées pendant la saison d’été à cause des fortes chaleurs, présentent un risque croissant, notamment d’enlèvement de touristes par les groupes armés de la zone sahélienne.

– Dans les grandes villes algériennes, le risque terroriste est contenu par le dispositif sécuritaire déployé, mais il reste nécessaire de faire preuve de prudence et de se garder aussi de la criminalité croissante.

– Plusieurs séismes, dont certains de forte ampleur (5,8 à M’Sila sur les hauts plateaux), se sont produits ces dernières semaines. Il est donc utile de se familiariser avec les consignes en cas de tremblements de terre figurant ci-après.
Sécurité

Les menaces renouvelées d’Al-Qaïda au Maghreb Islamique contre les intérêts français, la persistance d’attaques menées par les groupes terroristes, principalement contre les forces de l’ordre dans le quart nord-est du pays, mais susceptibles de concerner aussi bien les étrangers et d’autres régions, et la dangerosité accrue de la zone sahélienne, limitrophe de l’Algérie, aboutissent à ce que le risque terroriste reste élevé en Algérie.

Ce risque concerne toutes les régions en Algérie, aussi bien les régions du Nord que le Grand Sud.

– Nord du pays

Le risque d’action terroriste est le plus élevé en Kabylie et dans certaines wilayas (départements) du quart Nord-Est où des actions de groupes terroristes se produisent plusieurs fois par semaine. Avec la fin de la période hivernale, le rythme d’action des groupes armés est redevenu dense: plusieurs attentats particulièrement meurtriers se sont produits en juillet en Kabylie et dans la région de Boumerdes (50 km à l’est d’Alger). Dans ces régions, tout déplacement par voie routière, même avec une escorte au demeurant nécessaire, doit être considéré avec la plus grande prudence. Tout en restant prudent en toute circonstance et sur tous les axes, il est nécessaire d’éviter les axes secondaires et non surveillés et de ne pas circuler la nuit.

– Grand Sud algérien

Ce risque concerne également le Sud du pays, en particulier les régions immédiatement limitrophes des pays du Sahel (Mali, Mauritanie, Niger) où des enlèvements d’Occidentaux (y compris un Français) ont pu être constatés et peuvent se produire de nouveau, notamment pendant la saison touristique (octobre-avril). Les régions les plus touristiques (Tamanrasset, Djanet) ne sont pas épargnées par cette menace. Les autorités algériennes ont récemment renforcé leurs contrôles, déjà substantiels, dans ces régions et exercent une vigilance soutenue, qui peut aller jusqu’à la fermeture des points de passage frontaliers vers leurs voisins du Sud. Il est ainsi fortement déconseillé de se rendre au Mali par voie terrestre. Selon certaines informations, plusieurs zones dans les environs de Tamanrasset ne sont actuellement pas accessibles aux touristes sur instructions des forces de sécurité.

Pour tout déplacement dans le Sud algérien, il est obligatoire d’utiliser exclusivement des agences de tourisme agréées par les autorités algériennes, de prêter une attention forte aux consignes de sécurité algériennes, de ne surtout pas chercher à se soustraire à ces consignes et d’adopter en général un comportement aussi discret que possible.

– Dans les grandes villes algériennes

Le risque terroriste est contenu par le dispositif sécuritaire déployé mais il reste nécessaire de faire preuve de prudence. Outre le terrorisme, ces villes ont pu connaître des émeutes urbaines dans certains quartiers populaires (y compris à Alger et Oran encore récemment) et des mouvements sociaux importants. Il convient donc d’adopter un comportement aussi peu ostentatoire que possible et d’entourer ses déplacements, notamment dans les quartiers sensibles, de mesures de précaution et d’une attitude de vigilance.

Il reste donc absolument nécessaire de suivre rigoureusement les consignes liées aux déplacements en Algérie telles qu’elles figurent sur ce site. En cas de doute, il est conseillé d’approcher les services consulaires français.

– Il convient d’éviter, dans la mesure du possible et quelle que soit la région, les déplacements répétés à itinéraire et horaire constants.

– Le risque terroriste n’est pas le seul en Algérie. Il convient de garder à l’esprit deux autres dangers potentiels: le risque sismique (cf: rubrique spécifique sur ce sujet infra) et le risque de mouvement urbain ou de délinquance dans les grandes villes. Les autorités algériennes ont constaté une recrudescence de la délinquance et de la petite criminalité, ce qui doit amener chacun à adopter les consignes de prudence habituelles dans les villes exposées à ce type de danger.
En outre, il n’est pas rare que des conflits sociaux ou des tensions autour de certains quartiers dégénèrent de manière violente sur la voie publique, malgré l’existence d’un état d’urgence qui interdit en théorie toute manifestation. A l’évidence, il convient de rester attentif à ce type de mouvements, de ne pas s’en approcher et, dans le cas où une manifestation de ce type commencerait à proximité, de quitter les lieux aussitôt et de regagner au plus vite des quartiers plus calmes, voire des espaces sécurisés (hôtels par exemple).
Compte tenu d’une circulation automobile intense, la plus grande prudence est recommandée en ville et sur les routes.

Précisions risque terroriste

Le terrorisme est sans commune mesure avec la situation qui prévalait dans les années 1990 mais est encore une réalité en Algérie. Le Groupe Salafiste pour la Prédication et le Combat (GSPC) a adopté une nouvelle dénomination, « Al Qaïda au Maghreb Islamique » (AQMI). Il est actif et commet des attentats qui font de nombreuses victimes parmi les forces de l’ordre et les civils. En 2007, plusieurs attentats-suicides ont visé des institutions algériennes (dont le Palais du Gouvernement le 11 avril et le siège du Conseil Constitutionnel) ainsi que la représentation à Alger des Nations Unies le 11 décembre.

Ces attaques se sont poursuivies en 2008, 2009 et 2010. Elles continuent à viser en priorité des cibles officielles (commissariat, école de gendarmerie, poste de gardes côtes) mais elles font aussi de nombreuses victimes civiles. En 2008, un ressortissant français a ainsi trouvé la mort dans un attentat à l’explosif. Ces attaques ont connu un pic en août 2008, au cours de laquelle elles ont fait plus de 60 morts. Pendant l’été 2009, plusieurs embuscades ont fait plusieurs fois une vingtaine de morts parmi les forces de sécurité. Le même phénomène est constaté pendant l’été 2010.

Depuis plusieurs années, cette organisation a développé ses capacités dans le Sud Sahélien, essentiellement le nord des pays limitrophes de l’Algérie (Mali, Mauritanie, Niger), mais la menace concerne aussi les confins sud du territoire algérien. Cette menace vise largement les ressortissants occidentaux, susceptibles de faire l’objet d’enlèvements, comme il a pu être constaté notamment en 2009 et en 2010.

Les intérêts étrangers peuvent aussi être visés dans le Nord du pays puisque le GSPC/AQMI inscrit explicitement ses actions dans le cadre international des actions d’Al Qaïda. Ainsi, il a émis à plusieurs reprises des menaces contre les intérêts étrangers, notamment français et américains.

Au début du mois de février 2009, à Tizi Ouzou, les services de sécurité ont déjoué une tentative d’enlèvement d’un ressortissant étranger par un groupe terroriste. Si des enlèvements d’origine crapuleuse ou terroriste sont une pratique fréquente en Kabylie, c’est la première fois qu’un expatrié était visé.

La violence terroriste se manifeste sous diverses formes, parfois proche du banditisme. Un important dispositif sécuritaire est déployé dans les grandes agglomérations et en particulier dans les zones où résident ou se rendent un grand nombre de voyageurs étrangers (grands hôtels, zones de circuits touristiques du Grand sud algérien notamment). Il convient de respecter strictement les consignes données par les responsables algériens de sécurité et de ne pas tenter de s’y soustraire.

Conseils élémentaires de sécurité pour touristes, hommes d’affaires et expatriés

Les voyages touristiques individuels, impliquant des déplacements par la route en dehors des grandes villes, demeurent déconseillés en Algérie.

Il convient de préférer l’avion pour les longs déplacements dans le pays. En cas de transport par la route, il convient de privilégier les grands axes et d’éviter de circuler la nuit.

Il est important de se renseigner au préalable sur les régions où subsistent une activité et un risque terroristes. En particulier, les déplacements dans le quart Nord-Est de l’Algérie (Kabylie, Massif des Aurès, extrême Nord-Est) sont fortement déconseillés. Selon la situation sécuritaire, certains axes routiers et certaines zones peuvent être interdits à la circulation par les autorités algériennes. Celles-ci peuvent également imposer une escorte assurée par la police, la gendarmerie ou l’armée.

Dans le grand Sud, les voyages doivent être obligatoirement organisés avec des agences de voyage agréées par le ministère du Tourisme. Ces agences sont les seules à connaître le terrain, à maîtriser les techniques de survie en zone désertique et à disposer de matériels adaptés et éprouvés. Les circuits proposés par ces agences sont connus et autorisés par les forces de l’ordre, avec lesquelles elles sont en liaison permanente. En fonction de la situation sécuritaire, certains secteurs et itinéraires peuvent être interdits à la circulation.

Dans le cas d’un voyage d’affaires ou d’étude, il convient de s’assurer concrètement que l’organisme ou la société hôte a prévu un accompagnement ou une protection le cas échéant. Il est d’usage que toute personne ou groupe invité par une institution publique algérienne bénéficie d’un accompagnement. Dans tous les cas, il est avisé de se déplacer accompagné d’une personne de confiance connaissant les lieux.

En ville, il convient de demeurer dans les quartiers centraux et résidentiels et d’éviter les quartiers périphériques. Il est recommandé d’adopter une attitude discrète et conforme aux usages, règles et coutumes habituellement en vigueur dans les pays musulmans.

Arrivée

Pour de nombreux voyageurs, l’arrivée s’effectue par l’aéroport Houari Boumediene d’Alger. Compte tenu des abords parfois encombrés des accès à l’aéroport, il est vivement recommandé de signaler son arrivée de manière à être accueilli. Dans l’hypothèse où le voyageur ne peut être attendu, il est conseillé de réserver à l’avance une voiture de location avec chauffeur ou de prendre un taxi. Des adresses de loueurs sûrs peuvent être fournies par les hôtels ou l’Office National du Tourisme (ONT) et les agences de voyage. Les mêmes précautions valent pour les autres aéroports d’accès.

Hébergement

Il est recommandé de séjourner dans des hôtels sécurisés dont les accès sont filtrés :

– Alger : El Djazair (ex Saint-Georges), Aurassi, Sofitel, Hilton, Mercure, Sheraton (éloigné de la ville mais situé au bord de la mer), Dar Diaf, Albert 1er, à titre d’exemples.
– Oran : Royal Hôtel, Sheraton, Phoenix, El Mouahidine, Bel Air
– Constantine : Cirta, Panoramic
– Annaba : Seybouse
– Bejaia: Le Cristal, le Zéphir
– Tlemcen: Les Zianides

Il est suggéré, à l’arrivée, de se faire préciser les consignes de sécurité et de conserver les clés sur soi. En dehors des hôtels sécurisés, il existe dans les villes des restaurants où l’on peut se rendre: se renseigner localement.

Déplacements

– A Alger : Alger offre le spectacle d’une vie normale. On peut s’y promener de jour dans les quartiers du centre, accompagné d’une personne de confiance connaissant les lieux. La visite de La Casbah est déconseillée, sauf visite organisée. Hors nécessité professionnelle, il est déconseillé de se rendre dans les quartiers périphériques de la capitale.

– En province : dans les grandes villes, mêmes conseils de prudence qu’à Alger. Hors agglomération, les déplacements avec escorte sont préférables et les déplacements de nuit doivent être évités.

Compte tenu d’une circulation automobile intense, la plus grande prudence est recommandée en ville et sur les routes.

Risque sismique :

Le pays se trouve dans une zone d’activité sismique. Un tremblement de terre, de magnitude estimée à 6,2 sur l’échelle de Richter, a frappé Alger et l’Est algérois (principalement la zone de Boumerdes) le 21 mai 2003, provoquant la mort de près de 2300 personnes et occasionnant des dégâts matériels considérables. Des secousses de faible intensité continuent d’être régulièrement signalées. Précédents tremblements de terre : Ain Temouchent, à 60 km au sud-ouest d’Oran (23 décembre 1999), Chlef (ex-Orléansville) en 1989. Pour obtenir plus d’informations sur la conduite à tenir en cas de séisme, vous pouvez consulter la fiche réflexe de ce site qui est consacrée à ce sujet rubrique  » A savoir « .

Les recommandations de base sont les suivantes:

A l’intérieur :

– s’éloigner des fenêtres, des murs extérieurs, de tout meuble, tableau, luminaire susceptibles de se renverser;
– s’abriter sous une table solide ou tout meuble résistant ou rester debout sous un encadrement de porte;

A l’extérieur :

– s’efforcer d’atteindre un espace libre, loin des arbres, poteaux électriques, murs ou bâtiments;
– dans la voiture, s’arrêter au bord de la route et attendre à l’intérieur la fin des secousses.

Dans tous les cas, il faut conserver son calme, suivre les instructions données et attendre les secours, si nécessaire. Tout séisme important est suivi d’une série de secousses secondaires.

Si un tremblement de terre se produisait lors d’un séjour touristique, il est recommandé à nos ressortissants de prendre immédiatement contact avec leurs familles ou leurs proches afin de les rassurer sur leur sort ou, le cas échéant, en cas de problème de communication avec l’extérieur, avec le consulat de France de la circonscription concernée.

Infrastructure routière

Pour des raisons de sécurité, le transport interurbain en commun par route reste très fortement déconseillé. Le risque de faux barrages dressés par les groupes armés est toujours à redouter sur un certain nombre de routes, y compris des axes très fréquentés, souvent à la tombée de la nuit. En outre, le nombre d’accidents de la circulation apparaît particulièrement élevé, moins en raison de l’état du réseau, qui est dans l’ensemble bon, que du non-respect par les automobilistes du code de la route.

Réseau ferroviaire

Le transport par train est à éviter.

Réseau maritime

La Société Nationale Corse Méditerrannée (SNCM) assure la desserte des ports d’Alger et de Skikda à partir de Marseille, ainsi que la liaison sur Oran au départ d’Alicante (Espagne). Le ferry peut transporter aussi bien des véhicules que des passagers à pied. Il est préférable, pour les personnes voyageant sans moyen de locomotion, de prévoir un accueil par des personnes de confiance à l’arrivée. Pour les autres, il est déconseillé de quitter en véhicule les agglomérations après la tombée de la nuit.

Transport aérien

Les compagnies françaises Air France, Aigle Azur desservent l’Algérie au départ des principales villes de France (Paris, Nice, Montpellier, Lille, Lyon, Marseille), à destination d’Alger, d’Oran, de Tlemcen, de Bejaia, de Constantine et d’Annaba. La compagnie publique algérienne Air Algérie assure par ailleurs de nombreuses liaisons entre les deux pays.

Pour tout déplacement à l’intérieur du pays, il convient toujours, pour les raisons de sécurité exposées ci-dessus, de préférer systématiquement l’avion à l’automobile. Le réseau des lignes intérieures est au demeurant dense.

Entrée / Séjour

Passeport en cours de validité et visa.

Assurance-voyage

A compter du 1er septembre 2004, les demandeurs de visa de court séjour devront prouver à l’appui de leur demande de visa qu’ils sont titulaires d’une assurance-voyage couvrant les frais de rapatriement pour raisons médicales et de soins médicaux et hospitaliers d’urgence.

Conditions d’entrée et de sortie du territoire algérien pour les mineurs

L’âge légal de la majorité est de 19 ans en Algérie. Les mineurs français d’origine algérienne, non accompagnés de leur père, doivent impérativement être munis d’une autorisation paternelle de sortie du territoire algérien pour assurer leur retour en France.

Cette autorisation est établie à la demande du père et en sa présence :
– en France, par les autorités consulaires algériennes
– et, en Algérie, par les commissaires de police ou les présidents des assemblées populaires communales.

Il est important de faire la distinction entre droit de garde en droit français et puissance paternelle en droit algérien : quand bien même investie du droit de garde de l’enfant par un jugement français ou algérien, une mère divorcée ne peut autoriser son enfant à voyager, donc à quitter le territoire algérien, si le père est vivant. En principe, cette formalité n’est plus imposée aux enfants résidant à l’étranger et porteurs de passeports étrangers visés par les consuls algériens.

Depuis plusieurs années, de nombreux Français possédant concurremment la nationalité algérienne, porteurs d’un passeport français revêtu d’un visa algérien ou d’un passeport algérien délivré par une autorité consulaire algérienne en France, sont, au moment de quitter l’Algérie, retenus dans ce pays s’ils ne sont pas en mesure d’apporter la preuve de la régularité de leur situation militaire.

Il est, de ce fait, vivement conseillé à tout Français susceptible de posséder également la nationalité algérienne, de se munir de documents justifiant de sa position militaire à l’égard de l’un ou l’autre pays.

Pour de plus amples informations, adressez-vous à l’Ambassade de l’Algérie à Paris,adresses des missions étrangères en France (sur le site de la Maison des Français de l’étranger).
Santé

Avant le départ :

Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) et souscrivez à une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et le rapatriement sanitaire.

Prévention du paludisme :

Le pays connaît des cas sporadiques de transmission de paludisme : il est admis de ne pas prendre de traitement préventif, mais il est nécessaire de consulter un médecin en cas de fièvre.

Vaccinations :

– La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-polimyélite est recommandée.
– D’autres vaccinations, comme les hépatites virales A et B, ou la fièvre typhoïde pourront vous être conseillées par votre médecin traitant.

Hygiène alimentaire :

Il est conseillé de :
– veiller à une bonne hygiène alimentaire (conditions de conservation des aliments, cuisson suffisante),
– s’assurer de la qualité de l’eau (préférer l’eau en bouteille capsulée),
– de veiller à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.

Informations particulières :

Quelques cas de méningite et de fièvre typhoïde sont régulièrement rapportés dans plusieurs régions. Il est donc recommandé de s’informer avant le départ auprès de son médecin traitant ou d’un centre de vaccination internationale.

Quelques règles simples :

– Pour des raisons bactériologiques, les baignades sur le littoral sont déconseillées en particulier à proximité des zones urbaines.
– Ne caressez pas les animaux que vous rencontrez.
– Veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto).
– Emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin.

Numéros utiles :

Le Consulat Général de France à Alger, situé 25 Chemin Abdelkader Gadouche, 16035 Hydra, Alger, peut être joint :
– depuis l’Algérie au 021.98.15.05,
– depuis la France au 00 [213] (21) 98.15.05

En cas de dysfonctionnement, ou les vendredi, samedi et jours fériés, la permanence de l’ambassade (opérationnelle 7 jours sur 7, 24h sur 24) peut être jointe :
– depuis l’Algérie au 021.98.17.17,
– depuis la France au 00 [213] (21) 98.17.17
Le numéro de télécopie du Consulat Général de France à Alger est :
– depuis l’Algérie, 021.98.15.03,
– depuis la France, le 00 [213] (21) 98.15.03

Pour de plus amples renseignements, consultez les sites Internet suivants :

Le site du ministère de la Santé
Les informations actualisées de l’Institut de veille sanitaire
Le site de l’organisation mondiale de la santé (anglais et français)
Le site de l’Institut Pasteur de Paris ou de Lille

Compléments

Us et coutumes

Hors des sites touristiques, éviter de prendre des photos.

Se conformer aux usages, règles et coutumes habituellement en vigueur dans les pays musulmans, notamment par une tenue vestimentaire et une attitude non provocantes. S’abstenir de fumer dans les lieux publics pendant le Ramadan.

Respecter les lieux de culte.

Divers

Se déplacer avec ses papiers d’identité.

Des grandes compagnies d’assurance personnelle et de rapatriement assurent les déplacements en Algérie. Il est recommandé avant le départ de vérifier que l’assurance contractée assure effectivement une couverture pour ce pays.