La ville d’Alger participe, ce lundi, au 12e Congrès mondial Metropolis, organisé par l’association mondiale des grandes métropoles. Le wali d’Alger, Abdelkader Zoukh sera le seul commis de l’Etat dans un événement consacré, depuis plus de 30 ans, aux élus. Il faut dire que la capitale est une des rares grandes villes du monde à ne pas avoir un « patron » issu des urnes.
Le wali d’Alger, Abdelkader Zoukh, représentera l’Algérie au 12e Congrès mondial Metropolis qui se tient à partir d’aujourd’hui jusqu’à jeudi. Le maire d’Alger-centre, Abdelhakim Bettache l’accompagne, mais sa présence est juste destinée à soigner les apparences. C’est en effet le wali d’Alger, un commis de l’Etat, qui prendra part effectivement aux travaux.
Il faut souligner que la ville d’Alger avec ses 2,5 millions d’habitants ne dispose pas d’un élu depuis l’interruption du processus électoral en 1992, le dernier en date étant Kamel Guemazi du FIS. Le wali est devenu de facto le premier gestionnaire de la cité.
M. Zoukh est d’ailleurs appelé à concrétiser, lors du congrès de Montréal, l’adhésion d’Alger à l’Observatoire international des maires sur le vivre-ensemble lancé, en 2015, par l’édile de Montréal, Denis Coderre. C’est également lui qui devrait signer avec le maire de la métropole québécoise un avenant à la déclaration d’amitié et de coopération décentralisée entre les deux villes paraphée le 21 mars 1999.
Le congrès, créé en 1995, est consacré au politiques urbaine menées par les élus des grandes métropoles. Ce sont ces derniers qui sont appelés à intervenir pour enrichir le débat. Le congrès de cette année comptera plus de 140 maires et 1000 délégués locaux et internationaux, des experts, des urbanistes, des hommes d’affaires, des entreprises publiques et privées et des ONG.
Massi M.