Escrime/ Ces Français qui optent pour l’Algérie

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Le quotidien sportif français L’Equipe a annoncé, mardi, que l’escrimeur Victor Sintès, ancien capitaine de l’équipe de France (fleuret masculin), est définitivement qualifié avec l’équipe nationale algérienne. Il est appelé à disputer, le 14 avril prochain, à Alger, un tournoi zonal pour arracher une qualification aux JO de Rio.

Âgé de 35 ans, Sintès a été pendant des années membres de l’EDF avant de se voir exclu en 2014 pour des critiques formulées à l’encontre de l’encadrement de sa sélection. Celui-ci a des liens avec l’Algérie puisque il est le petit fils d’un ancien joueur de football, en l’occurrence Abdelhamid Bensegueni, qui a évolué à Constantine avant d’aller en France. Sintès est le troisième « étranger » qui opte pour l’Algérie ces dernières années après Roman Djitli, 27 ans, ancien fleursite français aussi, et l’algéro-suisse Ugo Gamberoni, âgé de 17 ans.

En somme, il n’y a pas qu’en football que le regard est porté sur les athlètes formés en France. Récemment, la Fédération algérienne de handball (FAHB) avait fait appel à Sylvain Keffer, un français, qui a pris part à la dernière CAN avec l’équipe nationale algérienne.

Pour revenir à l’escrime, il faut noter que le changement de nationalité dans le sens inverse est admis. La spécialiste du sabre, Léa Moutoussamy, âgée de près de 18 ans, née en France, avait opté, en 2012, pour l’Algérie. Elle s’était qualifiée aux JO de Londres de la même année devenant ainsi, à 14 ans, la plus jeune athlète algérienne qualifié aux Jeux olympiques. Il y a quelques mois, sa mère, qui gère ses affaires, a annoncé que Léa allait désormais opter pour l’équipe de France.

Elyas Nour