Malgré le désintérêt du pouvoir et d’une partie de l’opposition, le Front des Forces socialistes (FFS) ne désespère pas de «vendre» à nouveau son initiative de «reconstitution de consensus national».
L’idée a été remise au goût du jour, samedi 09 juillet à Béjaïa, par le premier secrétaire national de ce parti, Abdelmalek Bouchafa. Le «consensus national» est la seule et unique «réponse à la crise multidimensionnelle que traverse le pays», a indiqué le responsable qui estime que «l’enjeu, désormais, est de trouver les voies et moyens appropriés pour réunir les conditions du succès du côté de ceux qui croient en le projet national démocratique».
Pendant que le groupe parlementaire du parti fait preuve d’une opposition acharnée contre les lois que présente le gouvernement, le premier secrétaire du FFS déterre cette proposition du consensus sans en préciser les contours. Il parle, par contre, de ce qu’est le projet du FFS. «Hier comme aujourd’hui, les objectifs (du FFS) restent les mêmes et concernent la préservation de la souveraineté nationale, la sécurité et la stabilité, la cohésion globale, entre Etat, nation et société, et la construction d’un Etat fort de par ses institutions et la mobilisation populaire qu’il aura à susciter».
Une affirmation qui ajoute une couche supplémentaire à la confusion qui règne actuellement à propos du positionnement de ce qui reste du plus vieux parti de l’opposition. Est-il dans l’opposition ?
Essaïd Wakli