Si elle ne créera probablement pas le miracle, la rencontre informelle des membres de l’OPEP, qui se tiendra à Alger la semaine prochaine, permettra au moins aux membres de ce cartel de s’entendre sur un gel de la production qui permettra de maintenir les prix du baril du pétrole à plus de 50 dollars.
Le premier chef d’Etat d’un grand pays producteur à s’exprimer sur le sujet est le président vénézuélien Nicolas Maduru. «Nous sommes proches d’un accord entre les pays producteurs, membres de l’OPEP et non membres de l’OPEP», a déclaré M. Maduro en clôture du 17e sommet du mouvement des pays Non-Alignés, dont il assumait la présidence. Il a justifié son optimisme par la bonne volonté affichée par l’Iran de travailler pour l’intérêt général. «Le président Rohani a fait une déclaration très importante sur la volonté de l’Iran de contribuer de façon nécessaire, juste et partagée à la stabilisation des prix», a rapporté M. Maduro.
De son coté, le secrétaire général de l’OPEP, Mohammed Sanusi Barkindo, a affiché un optimise mesuré. Il a juste espéré que la rencontre informelle d’Alger débouchera sur une réunion formelle et décisive. «(…) on propose que cette réunion informelle (d’Alger) aboutisse à une réunion extraordinaire dans le but de prendre des décisions» de nature à stabiliser les prix du pétrole, a relevé le SG de l’OPEP.
Rappelons qu’n congrès international de l’Energie se tiendra le 28 septembre à Alger, à l’issue duquel les membres de l’OPEP, auxquels se joindront la Russie et l’Iran, se réuniront de manière «informelle». La rencontre vise notamment à rehausser les prix du baril qui tournent actuellement autour de 45 petits dollars.
Essaïd Wakli