De graves dysfonctionnements en matière d’hygiène, de transformation, de transport et de conservation des produits alimentaires provoquent, chaque année, des milliers de cas d’intoxication alimentaire entraînant, parfois, des décès.
Abdelaziz Ait Abderrahmane, responsable au ministère du Commerce, a révélé hier que durant les neuf premiers mois de l’année en cours, il y a eu plus de 4000 cas d’intoxication alimentaire à l’échelle nationale, ayant provoqué le décès de deux personnes.
A cet effet, ce responsable a indiqué que son département ministériel prépare un projet de décret exécutif «fixant les règles générales en matière d’hygiène lors de l’entreposage de produits alimentaires». Il est question, dit-il, «d’assurer un haut niveau de sécurité aux consommateurs, en adaptant la législation nationale avec les règles internationales édictées par la convention relative aux mesures phytosanitaires de l’Organisation mondiale de la santé».
Une enquête diligentée récemment par le ministère du Commerce a révélée que plus de 40% des produits carnés (pâté, viande hachée, cachir et merguez) sont non-conformes.
Elyas Nour