Hier jeudi, Abdelaziz Bouteflika a nommé les 7 membres de l’Organe national de prévention et de lutte contre la corruption (ONPLCC). Ces 7 personnes auront pour mission, notamment, de proposer et de contribuer à animer une politique globale de prévention de la corruption.
Les membres de cet organe désignés par Bouteflika sont : Mohamed Sebaibi (président), Khadidja Meslem (membre), Maya Fadel, éps Sahli (membre), Abdeldjalil Kassoussi (membre), Nabila Boukhoubza, éps Allam (membre), Abdelmalek Yacoubi (membre), et Abdelkrim Bali (membre). Ces personnalités sont méconnues des Algériens.
Le chef de cette équipe, Mohamed Sebaibi, est un ex secrétaire général de plusieurs ministères et chef de cabinet du chef du gouvernement. Khadidja Meslem est une avocate connue à Alger. Maya Fadel est une ancienne diplomate qui a occupé notamment la fonction de commissaire africaine en charge des réfugiés, demandeurs d’asile, personnes déplacées et migrants en Afrique. Nabila BOUKHOBZA est, quant à elle, Professeur de l’enseignement Supérieur à l Université d ALGER 3. Abdelmalek Yacoubi était en 2003 Procureur de la République au tribunal d’Oran. Enfin, Abdelkrim Bali est l’ancien chef d’études à la direction générale du budget au ministère des finances.
Il est à souligner que Organe national de prévention et de lutte contre la corruption, autorité administrative indépendante, placée auprès du Président de la République. Il jouit de l’autonomie administrative et financière ». Selon le même article, « l’indépendance de l’Organe est notamment garantie par la prestation de serment de ses membres et fonctionnaires, ainsi que par la protection qui leur est assurée contre toute forme de pression ou d’intimidation, de menaces, outrages, injures ou attaques de quelle que nature que ce soit, dont ils peuvent être l’objet à l’occasion de leur mission ».
L’ONPLCC adresse au Président de la République un rapport annuel d’évaluation de ses activités liées à la prévention et à la lutte contre la corruption, « mentionnant les insuffisances qu’il a relevées en la matière et des recommandations proposées, le cas échéant », stipule le même article.