Il a besoin de 4,5 milliards de dollars/ L’Etat algérien cherche des financements privés pour terminer des projets gelés

Redaction

L’Etat algérien s’est lancé officiellement à la recherche d’opérateurs et de financements privés pour terminer les chantiers de pas moins de 11 projets d’infrastructures publiques gelés récemment à cause de la crise financière qui frappe durement le pays. 

C’est le directeur général de la Caisse nationale d’équipement pour le développement (CNED), Amar Grine, qui le confirme officiellement : l’Etat a enclenché une procédure pour chercher des fonds privés pour terminer dans les plus brefs délais quatre projets d’investissements publics.  Le coût prévisionnel total de ces projets s’élève à 452,5 milliards de dinars (mds DA), à savoir près de 4,5 milliards de dollars,  composés de 335 mds  DA pour la rocade autoroutière d’Alger sur une longueur de 260 kms, de 84 mds DA pour le centre hospitalier de Constantine, de 30,5 mds DA pour le tramway de Bejaia et de trois (3) mds DA pour la station d’épuration des eaux usées, a révélé le responsable de cet organisme public lors d’un atelier consacré au partenariat public-privé.

11 projets d’infrastructures publiques de différents secteurs et à différents stades d’avancement font l’objet en ce moment d’une évaluation pour les proposer à des partenaires privés. Ces projets sont à l’arrêt en raison de la chute brutale des prix du pétrole. Finie l’époque où l’Etat Algérien pouvait tout financer et dépenser sans compter.