Il a changé des listes après l’expiration du délai officiel/ Le FLN viole le code électorale

Redaction

Parti du pouvoir et de l’administration, le FLN s’autorise tout, y compris le viol des lois de la République. Ainsi, la formation dont le chef de l’Etat est le président, s’est permis de changer des listes de candidats aux élections locales de 23 novembre prochain après l’expiration du délai officiel.

Selon le quotidien Echourouk, le parti de Djamel Ould-Abbès s’est permis de changer des listes dans différentes communes du pays pour «calmer les mécontents» parmi les militants qui n’ont pas été retenus. Cette entorse est pourtant interdite par la loi électorale qui précise, dans son article 75, qu’«aucun ajout ou annulation» ne sont autorisés après l’expiration des délais de dépôts des listes de candidatures. Ce délai est justement arrivé à terme dimanche dernier.

Mais le FLN étant hors catégorie, les responsables de l’administration n’ont pas cru bon d’appliquer la loi à tout le monde. Surtout que les responsables de cette formation politique sont confrontés, depuis plusieurs jours, à une véritable fronde née de la publication des listes des candidats aux APC et aux APW.

Crée en 2016, la Haute instance nationale de surveillance des élections semble n’avoir rien vu !

Rania Aghiles