Des mesures disciplinaires très sévères ont été prises à l’encontre du député Tahar Missoum après avoir traité le ministre de l’Industrie Abdesslam Bouchouarb « de fils de Harki ». Le député spécifique a été interdit de prendre la parole durant les six prochaines séances.
Cette fois-ci, c’est le député spécifique Tahar Missoum qui a fait les frais de l’arrogance et de la détermination des membres du gouvernement à étouffer toutes les voix qui leur sont opposées.
C’est, en effet, le Premier ministre Abdelmalek Sellal qui a réagi à ce qu’il a qualifié de comportement « indécent » en adressant une lettre au président de l’APN Mohamed Larbi Ould Khelifa, à travers laquelle il lui a exprimé son « refus de voir les ministres de son gouvernement se faire humilier au sein de l’hémicycle par ce pitre qui ne connaît aucune limite ni aucune retenue, versant dans la diffamation, l’insulte, l’invective… ».
La lettre du Premier ministre n’est pas resté lettre morte. Le président du parlement s’est empressé à soumettre M. Missoum à une interdiction de prise de parole durant les six prochaines séances parlementaires. Les autres députés sont donc prévenus : si vous dépassez les limites fixées par le gouvernement, vous serez excommuniés.
Massi. M