L’Agence nationale de l’amélioration et du développement du logement (AADL) a rendu public, hier, dans un communiqué, les résultats du traitement des 296 recours étudiés des souscripteurs au programme AADL 1 qui ont actualisés leurs dossiers en 2013. 123 d’entre eux ont été rejetés. Et plusieurs de ces dossiers seront transférés vers les autorités judiciaires.
Les raisons du rejet de ces recours s’articulent surtout autour de fausses déclarations. L’Agence indique que sur les 123 cas, 98 sont des demandeurs n’ayant pas déclarés leur mariage au moment de l’actualisation de leurs dossiers, les deux conjoints espérant ainsi obtenir deux logements. Sauf que l’AADL procède à une vérification au niveau des services du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales.
D’autres souscripteurs ont carrément déposé de faux documents. En effet, l’Agence a signalé que 25 cas, dont les deux conjoints sont des demandeurs de logements, ont déclarés avoir divorcé. Or, après vérification, il s’est avéré que cela était totalement faux. Cette tricherie peut coûter chère à leurs auteurs. En plus de perdre définitivement la possibilité de bénéficier d’un logement, ils seront certainement poursuivis e justice.
L’AADL a en outre indiqué que les recours accepté émanent notamment de personnes ayant réellement divorcé entre temps ou de veuves dont les maris sont décédés après avoir déposer leurs demandes.
L’Agence poursuit l’étude des recours. Les résultats seront publiés sur son site Internet au fur et à mesure de leur traitement.
Rappelons que l’AADL avait procédé également à une vérification auprès de la CNAS et de la CASNOS. Après quoi plusieurs dizaines de dossiers ont également été rejetés.
Elyas Nour