Dans un message relayé par l’APS Abdelaziz Bouteflika a déclaré qu’il s’engageait à changer en profondeur la Constitution lors de sa révision.
« Je m’emploierai prochainement à réaliser l’engagement pris pour opérer un changement profond dans la Constitution et promouvoir la vie politique, économique et sociale de manière à consacrer une Algérie forte orientée vers le progrès et la modernité », a précisé Abdelaziz Bouteflika dans son message. La modification sera l’une des mesures phares du 4e mandat, toutefois le Président quels articles seraient revus. Les premières informations qui ont fuité indiquaient que le Président rétablirait certainement la limitation de mandats, une idée qu’avait sous-entendu le Premier Ministre Abdelmalek Sellal. Mais la grande interrogation est la création d’une fonction de vice-président. Une option que l’entourage d’Abdelaziz Bouteflika a toujours démenti.
Abdelaziz Bouteflika a seulement indiqué que « la construction d’un Etat fort et juste reposant sur la liberté, les valeurs morales, des institutions s’acquittant de leurs devoirs dans les limites de leurs prérogatives, le respect de la liberté du citoyen et la garantie de son progrès et de sa prospérité dans le cadre d’un équilibre entre droits et devoirs, ne saurait se réaliser sans la conjugaison des efforts dans la sérénité et l’unité loin de la haine et de la discorde ». Restant ainsi dans un projet théorique et n’offrant aucun détail sur cet avant-projet de révision.
Les consultations dans le cadre de la révision de la Constitution seront menées par Ahmed Ouyahia directeur de Cabinet de la Présidence de la République. Des experts, ainsi que tous les acteurs de la vie politique et de la société seront entendus pour préparer le projet de révision. « A la mi-mai, les partis politiques, les personnalités nationales et les associations seront rendus destinataires des propositions d’amendements dégagées par la Commission d’experts », indiquait hier la présidence dans un communiqué.