Les routes algériennes sont classées parmi les plus meurtrières au monde malgré les multiples mesures prises depuis plusieurs années. Le constat concernant les véhicules impliqués demeure également des plus paradoxaux. Ce sont en effet les véhicules neufs qui sont majoritairement à l’origine des sinistres.
Statistiquement, les véhicules neufs sont les plus impliqués dans les accidents de la route et c’est Ahmed Naït El Hocine, directeur du Centre de prévention et de sécurité routière, qui vient encore une fois de le souligner lors de son intervention, jeudi, sur les ondes de la radio nationale.
Ainsi, selon ses propos, «34% des personnes à l’origine des accidents ont moins de 30 ans d’âge et que, curieusement, ce sont les propriétaires de véhicules neufs qui en sont les plus impliqués». Un constat qui reflète la ténacité d’un phénomène déjà relevé en septembre 2015, par Abdellah Laghrieb, directeur général de l’Etablissement national du contrôle technique automobile (ENACTA).
Rappelons que la gendarmerie nationale avait publié, en mars dernier, un rapport se basant sur des chiffres traduisant les caractéristiques des véhicules impliqués dans les accidents de la circulation. En plus de confirmer la tendance selon laquelle les véhicules neufs seraient les plus accidentogènes, le rapport a indiqué que 73,59% des accidents de la route sont causés par des véhicules légers, 14,54 par des véhicules de transport public de marchandises et 3,81% par des véhicules de transport public de voyageurs.
Massi M.