Le bras de fer opposant le groupe d’Issad Rebrab à la direction du port de Béjaïa connaît un nouveau rebondissement. Le comité de soutien aux travailleurs de Cevital accuse, en effet, l’APC de Béjaïa de bloquer le projet d’usine de traitement et de valorisation des déchets afin de l’attribuer à un opérateur français.
Le comité de soutien aux travailleurs de Cevital accuse, dans un communiqué rendu public hier, l’APC de Béjaïa de bloquer les équipements destinés à l’installation d’une usine de traitement et de valorisation des déchets depuis plusieurs semaines, au niveau du port de la ville, afin d’attribuer le projet à un opérateur français.
Dans le même communiqué, le comité révèle que l’APC de Béjaïa a opté pour un partenariat avec une société française, baptisée Club 92, pour les tâches de «pré-collecte-collecte et nettoyage». Ce partenariat a, selon le communiqué, été validé «sans aucune prospection ni consultation ni avis d’appel d’offres et donc, sans respect aucun des règles de la concurrence». Le comité souligne qu’en plus de ces transgressions, l’APC de Béjaïa à procédé à des surfacturations.
Un appel est lancé au wali de Béjaïa et au Premier ministre afin d’ «agir vite et de manière ferme contre ces cercles mafieux qui gangrènent la région».
Massi M.