Le bureau de l’Assemblée nationale populaire (APN) vient d’exprimer une fin de non-recevoir à la requête de députés de l’opposition d’ouvrir une enquête visant à faire toute la lumière sur la mort en détention du journaliste Mohamed Tamalt. Les instances compétentes de l’APN ont justifié ce refus par le principe de la séparation des pouvoirs et du non-empiétement sur les prérogatives de la justice.
Les 47 députés de l’opposition ayant introduit cette motion afin de constituer une commission d’enquête parlementaire pour établir les responsabilités dans la mort en détention du journaliste Mohamed Tamalt, viennent de recevoir un niet catégorique de la part du bureau de l’APN.
Rappelons que les signataires de cette motion ont émis des doutes sur les circonstances de l’arrestation de Mohamed Tamalt, soulignant que le verdict prononcé contre lui est anticonstitutionnel dans la mesure où il porte atteinte à la liberté d’expression. Pour ces députés, il s’agit là d’une «affaire nationale» qui exige «une enquête». «Cette affaire a pris des dimensions graves qui touchent à la réputation de l’Algérie et son image à l’extérieur», ont-ils affirmé.
Massi M.