Le département américain de la Justice a décidé de classer l’affaire des pots-de-vin versés par Saïpem, filiale du géant italien ENI, à des cadres de la Sonatrach pour remporter des contrats en 2009.
Le département américain de la Justice n’a pas renouvelé sa demande d’avoir d’avantage de détails sur les activités de Saipem en Algérie. Pour la compagnie italienne, l’attitude de la justice américaine peut être interprétée comme un abandon de l’enquête, rapporte le quotidien Echourouk qui affirme détenir une copie du bilan financier 2016 de Saïpem.
Selon la même source, la justice américaine, qui avait diligenté une enquête sur les activités de Saipem en Algérie en 2013, avait formulé une requête en 2014 dans laquelle il était demandé à la compagnie italienne des détails sur les sept contrats remportés en 2009. Un rapport complet a été remis par la compagnie italienne en novembre 2015, soulignant que la demande d’enquête formulée par les autorités judiciaires américaines était arrivée à échéance du point de vue de la loi fédérale américaine.
N’ayant pas reçu d’autres requêtes, Saïpem a conclu que le département américain de la Justice a tout simplement renoncé à cette enquête.
Massi M.