Affaire Tibhirine : Tayeb louh explique la non-présence du juge français à Alger

Redaction

Tayeb Louh ne veut voir aucun problème dans l’affaire de l’assassinat des sept moines de Tibhirine. Interrogé ce matin dans les coulisses de l’Assemblée populaire nationale, le ministre de la Justice a expliqué qu’il y a « déjà » une entraide judiciaire entre les deux pays.

« Une instruction est ouverte par un juge près la Cour d’Alger. Une autre instruction est ouverte en France. Il y a une collaboration entre les justices des deux pays. Puis, des commissions rogatoires sont désignées, à Alger, comme à Paris. Il n’y a donc aucun problème », estime le ministre qui répond ainsi aux informations sur un possible refus de l’Algérie de donner un visa au juge français, Marc Trévidic, chargé du coté français d’enquêter sur l’assassinat des sept moins de Tibhirine.

La semaine passée, le juge français Marc Trévidic n’a pas eu l’autorisation de venir enquêter en Algérie. Pourtant, le juriste a pu faire le déplacement une fois, au début de l’année en cours.

Le ministre est également revenu sur l’affaire Khalifa, dont le procès s’ouvre demain lundi à Nanterre dans sa version « française », le ministre de la Justice ressasse la même phrase : « Une instruction judiciaire est en cours. Il y aura donc forcément un procès public », rappelle Tayeb Louh. Quand ? « C’est à la justice de décider », dit-il.

E. Wakli