Pour donner l’impression de s’attaquer sérieusement à la corruption, des juges sont condamnés, ces derniers temps, pour des affaires de corruption ou de détournements de deniers publics. C’est le cas de ce juge d’instruction condamné lundi à une peine d’emprisonnement de cinq ans, annonce une source judiciaire citée par TSA.
Se référant à l’article 25 de la Loi relative à la lutte contre la corruption, le tribunal de Hadjout a prononcé, dans une audience publique, une peine de cinq (5) années de prison ferme assortie d’une amende de 50.000 da, en plus d’un dinar symbolique au profit de la partie civile lésée, à l’encontre d’un juge d’instruction poursuivi pour avoir reçu un pot de vin et des privilèges sans y ouvrir droit, a-t-on expliqué.
Une semaine auparavant, une autre juge a été condamnée à 5 ans de prison par le Tribunal d’Oran. Ceci malgré des pressions qu’aurait subi le juge qui a prononcé le verdict.
Ces condamnations, inhabituellement médiatisées, signifie-t-elles que la justice commence réellement à faire le ménage ? Les Ecuries d’Augias sont-elles entrain d’être nettoyées ? Rien n’est certain. Mais, « le voleur c’est celui qui se fait attraper », dit l’adage !
Rania Aghiles