Le patron du groupe ETRHB, Ali Haddad, a rendu publique, ce samedi, une mise au point dans laquelle il qualifié les révélations sur les activités de son entreprise de cabale orchestrée contre sa personne. Il pointe du doigt des « détracteurs » ayant organisé une vaste opération de manipulation de masse.
À en croire le patron de l’ETRHB, «la campagne hostile dont il a fait l’objet était prémédité». Sans les nommer, Ali Hadda a indiqué que ses détracteurs, opposés à son projet économique et son «engagement», ont tenté de le détruire à travers un plan de manipulation de masse basé sur la diffusion de fuites ainsi que l’instrumentalisation des médias.
Selon lui, la «campagne de dénigrement» dont il a fait l’objet s’est basée sur des arguments fallacieux et prenant pour prétexte les mises en demeure adressées au groupe ETRHB. «En dépit du caractère ordinaire et usuel de cette procédure entre un maître d’oeuvre et une entreprise de réalisation, des milieux malveillants s’en sont saisis pour construire des scénarios invraisemblables tendant à une désinformation délibérée de l’opinion», affirme-t-il.
Sans identifier les protagonistes, M. Haddad a évoqué «des milieux agissant dans l’ombre» qui nourrissent le désir de voir son entreprise disparaître. Il a également accusé sans les nommer des parties ayant organisé des «fuites» par voie de presse, relayées par des réseaux diversement intéressés.
M. Haddad a affirmé que le gouvernement ne le visait pas particulièrement par les mises en demeure. Il a indiqué que le gouvernement a émis 52 mises en demeure et que lui n’est concerné que par huit d’entre elles. Pour démontrer qu’il y a eu machination, il a évoqué les multiples attaques dont il a fait l’objet sur les médias, les qualifiant d’opérations de désinformation.
Le patron de l’ETRHB a soutenu que tous les marchés de gré à gré qu’il a décrochés ont été attribués dans la transparence la plus totale. Selon lui, «ils ne l’ont été que grâce à des offres techniques et financières compétitives, jamais remises en cause par ses concurrents directs, entreprises publiques soit-elles ou étrangères».
Concernant les avances forfaitaires d’un milliard de dollars (110 Milliards DA) perçues depuis 2010 à ce jour, Ali Haddad souligne que son entreprise «n’a réellement perçu, durant la période de 2010 à 2017, qu’un montant de 57 milliards/DA sur des projets effectivement engagés, contre un dépôt de cautions de garantie de l’ordre de 11 milliards/DA ». Un montant dont l’ETRHB a réglé plus de la moitié, soit 32 milliards de DA, a-t-il ajouté, faisant savoir que son groupe a participé à l’emprunt national levé par le gouvernement en 2016 avec une souscription de 4,5 milliards DA.
M. Haddad a en outre affirmé que l’ETRHB détient près de 62 milliards DA de créances que l’État n’a toujours pas payés, «une situation que le groupe a jusqu’à présent géré sereinement, malgré ses lourdes conséquences en frais financiers». Selon lui, son groupe dispose d’une situation financière saine, en plus de ses actifs qui s’élèvent à près de 426 milliards DA.
Pour conclure, Ali Haddad a assuré que son groupe a contribué à la réalisation «du plan de développement du président d’Abdelaziz Bouteflika» auquel il réitère son soutien indéfectible et son attachement sans failles.
Massi M.