Des centaines de personnes ont été admises aux urgences médico-chirurgicales des différents centres hospitaliers de la capitale durant les deux jours de l’Aïd El-Adha. Il s’agit surtout de blessures dues à la mauvaise manipulation des objets tranchants intervenant dans le sacrifice et des complications de maladies chroniques, ont déclaré, samedi, à l’APS, les responsables de ces structures.
Quatre vingt dix pour cent des cas admis aux urgences médico-chirurgicales des centres hospitalo-universitaires (CHU) Lamine-Debaghine de Bab El-oued, Mustapha Pacha et Issad Hassani de Beni Messous durant les deux jours de l’Aïd al-Adha sont liés à des blessures dues à la mauvaise manipulation des objets tranchants (couteaux, haches) intervenant dans le sacrifice et à des indigestions, selon les médecins de garde au niveau de ses structures. Les autres cas sont liés à des complications de maladies chroniques comme le diabète, l’hypertension artérielle et l’asthme.
Les permanences médicales et paramédicales ont été renforcées et la pharmacie centrale a été approvisionnée en prévision de l’Aïd al-Adha, période à laquelle le nombre d’accidents domestiques augmente.
Plusieurs cas de crises d’asthme ainsi que d’autres liés à l’hypertension artérielle, le diabète et l’indigestion ont été enregistrés au niveau des mêmes services, a affirmé de son côté le médecin Bouzar N.
Selon M. Abderahmane Mimouna, chef de garde au service des urgences au CHU Mustapha Pacha, le service a enregistré durant les deux jours de l’Aïd prés de 400 patients dont plus de 150 cas liés aux blessures lors des opérations d’abattage et 200 cas dus aux complications des maladies chroniques telles que le diabète et l’hypertension artérielle ainsi que trois cas liés aux accidents de la circulation.
L.R./APS