Air Algérie compte renforcer sa flotte à court et moyen terme. Selon son PDG, Mohamed Abdou Bouderbala, la compagnie va acquérir, d’ici 2025, une quarantaine d’appareils.
Dans une déclaration à l’APS, le premier responsable de la compagnie nationale a indiqué que «la première partie de ce programme sera réalisée entre 2018 et 2020, durant laquelle quatre appareils seront réceptionnés rien qu’en 2018, tandis que la seconde phase sera effectuée entre 2020 et 2025».
En ces temps d’austérité, Air Algérie va s’appuyer, entre autres, sur les financements étrangers. Bouderbala n’a pas donné plus de détails à ce sujet. «La compagnie doit se débrouiller pour chercher des financements. Ce type de financements extérieurs reste une possibilité que nous allons étudier», a-t-il déclaré, avant d’ajouter : «Tous les moyens sont ouverts, le plus important est que ce soit rentable et abordable pour la compagnie».
Par ailleurs, Air Algérie multiplie, en même temps, ses destinations. Jeudi dernier, une ligne Alger – Budapest (Hongrie) a été inaugurée. Selon le PDG, deux nouvelles lignes seront lancées, fin 2016 ou début 2017, respectivement vers Libreville (Gabon) et Addis Abeba (Ethiopie). Un créneau non exploité jusque là par la compagnie nationale qui a, jusque-là, boudé l’Afrique.
Avec la réception de la nouvelle aérogare internationale d’Alger, prévue pour 2018, Air Algérie compte devenir une plaque tournante reliant l’Afrique à l’Europe, indique-t-on du côté d’Air Algérie. Auparavant, la compagnie devra régler nombre de problèmes récurrents comme ceux liés aux retards .
Elyas Nour