Les militants du mouvement « Barakat! » ont lancé un appel pour organiser jeudi un rassemblement à 11 H à Alger au niveau de la Place Audin devant la Faculté Centrale à Alger. Une chaîne humaine sera formée et l’hymne national sera scandé à l’unission pour exprimer leur rejet du 4e mandat que veut briguer Abdelaziz Bouteflika, a-t-on appris jeudi matin.
13 h 00 : au moins une cinquantaine de personne a été arrêté lors du rassemblement organisé par le mouvement Barakat ! ce matin à Alger, sur la place Audin.
12 h 15 : les journalistes continuent d’être arrêtés. Un journaliste du quotidien El Watan vient d’être arrêté.
11H59 : la police continue d’arrêter les simples passants qui répondent aux télévisions venues couvrir la manifestation. Au moins trois personnes viennent de se faire arrêter après avoir répondu aux journalistes télé, dont un homme âgé.
11H50 : les policiers tentent de repérer les journalistes et de se justifier. « Nous allons les relâcher dans une demi-heure », « nous devons suivre les ordres de notre direction », tentent d’expliquer les policiers aux journalistes. De même avec les citoyens auxquels ils expliquent qu’ils ne font que « leur travail ».
11H45 : Le président du parti Jil Jadid Sofiane Djilali présent à la manifestation du mouvement Barakat !. Il crie le slogan Barakat !. Contrairement aux rumeurs il n’ a pas été arrêté.
11H42 : Hada Hazem la rédactrice en chef du quotidien El Fadjr vient d’être arrêtée.
11 h 39 : la police essaye de rétablir la circulation mais des citoyens et des journalistes s’interposent. « Nous ne sommes pas des terroristes », crient-ils aux policiers afin de défendre leur droit de s’exprimer.
11h33 : La police a procédé à plus d’une trentaine d’arrestations : militants, journalistes, notamment un journaliste d’ennahar qui vient de se faire arrêter. Même les citoyens curieux qui témoignent devant les caméras des télés algériennes se font arrêter.
11h26 : les arrestations s’enchaînent et sont de plus en plus nombreuses. La police devient de plus en plus violente et veut mettre fin au mouvement le plus rapidement possible. Les journalistes sont empêchés de faire leur travail sur place. Une journaliste d’Algérie-Focus a été étranglée au cours d’une évacuation faite par la police.
11h17 : même les manifestants pro-bouteflika ont été embarqués.
11h15 : Des éléments de la police perdent le contrôle et commencent s’énerver. Leur supérieur hiérarchique intervient pour les calmer et éviter les violences.
11h12 : Arrestations et mouvement anarchique, même un membre de la police en civil a été arrêté par erreur.
11h10 : les membres du Mouvement Barakat Amira Bouraoui et Idir Tazerout viennent d’être arrêtés par la police. On compte pour le moment une quinzaine d’arrestations et une cinquantaine de manifestants sur place.
11 h 09 : Un manifestant handicapé vient d’être malmené par la police, et un autre vient d’autre embarqué par la police.
11 h 05 : Un premier camion de police rempli de plusieurs manifestants arrêtés vient de démarrer de la Place audin. Une bagarre éclate entre un manifestant et un policier, qu’il l’accuse de l’avoir agressé.
11h00 : la police procède à une première arrestation d’un membre du mouvement Barakat !. Dès qu’il a prononcé un slogan anti-4eme mandat la police s’est emparée du militant pour l’embarquer. Les policiers pendant ce temps-là tentent de disperser la foule, que ce soit les journalistes comme les citoyens. Ils n’hésitent pas à être menaçants.
Une dizaine manifestants est à la porte de la faculté centrale pour dénoncer la répression policière. Ils scandent : « Les Algériens veulent la démocratie ».
10h45 : quelques militants commençaient déjà à s’avancer vers la Place Audin. Pour l’heure ils n’ont pas été inquiétés. Toutefois un important dispositif sécuritaire a été mis en place. On aperçoit autour de la place et de la Faculté Centrale, plusieurs camions de police, mais aussi des pompiers.
10 h 00 : Selon Mustapha Benfodil, membre du comité directoire du mouvement « Barakat! », de nombreux algériens soutiennent cette initiative et on compte parmi eux de prestigieuses personnalités nationales à l’image de « l’immense Moudjahida Louisette Ighilahriz », a-t-il expliqué sur son compte Facebook.
A moins d’une heure de ce rassemblement, Alger-centre est d’ores et déjà pris d’assaut par des centaines de policiers en uniformes qui guettent le moindre mouvement de foule. Plusieurs camions de police sont stationnés dans les diverses artères de la capitale algérienne.
