Ce n’est pas la spéculation qui a provoqué la hausse des prix de la pomme de terre mais un dysfonctionnement du Système de régulation des produits agricoles frais de large consommation (Syrpalac). C’est la conclusion à laquelle est arrivée la cellule de suivi chargée d’enquêter sur les raisons de cette flambée.
Dans une déclaration à l’APS, le directeur général de la Régulation et de l’organisation des activités au ministère, Abdelaziz Ait Abderrahmane, a indiqué que la dite cellule «n’a pas révélé, jusqu’à présent, des stockages clandestins à grande échelle, mais a constaté une quantité nettement moins importante qu’à l’année dernière». Il ajoutera que «le marché n’avait pas été alimenté à temps», avant d’affirmer : «Nous avons lancé un signal dès le début septembre, quand les prix ont commencé à augmenter, pour faire rentrer sur le marché les quantités stockées. Cet appel n’a pas été pris en considération».
Pourquoi cet appel n’a pas été pris en considération ? Le responsable n’en dit pas plus. En tous cas, même si celui-ci tient à affirmer que l’effet de la spéculation n’est pas si important, il reste néanmoins que ce «dysfonctionnement» devrait être également sujet à enquête. Pourquoi également, il n’y a pas eu de grandes quantités de pommes de terre stockées ? En tous cas le marché de ce produit est très important. Mais à chaque année il y a un «dysfonctionnement» qui fait pousser les prix vers le haut.
120 DA le kilo de pomme de terre
Il y a quelques semaines, le kilo de pomme de terre s’échangeait à 120 dinars. Ces derniers jours, le prix commence à se stabiliser autour de 75 dinars. C’est la première fois que ce pic est atteint.
Elyas Nour