Le leader du Mouvement populaire algérien (MPA), Amara Benyounès, a abordé, samedi, plusieurs faits d’actualité lors de son passage sur le plateau de l’émission « Bidoun koyoud » sur la chaîne de télévision privée El-Bilad. Sur les pas d’Abdelkader Bassir, président de l’Organisation nationale des zaouïas, Amara Benyounès a annoncé, sans surprise aucune, son soutien à un cinquième mandat pour le président Bouteflika.
Dans une atmosphère générale marquée par une course effrénée pour se positionner en tête de peloton des soutiens à un cinquième mandat du président Bouteflika, le SG du MPA a, une nouvelle fois, ostensiblement affiché son soutien indéfectible et surtout inconditionnel au président. Pour Benyounès, son alignement politique et idéologique fait partie intégrante des missions de son parti dont l’objectif premier est de soutenir le président de la République «quelle que soit sa politique et quelles que soient les conséquences de cette politique».
Durant plus d’une heure, M. Benyounès a abordé plusieurs autres questions en relation avec l’actualité brûlante. S’exprimant notamment sur la question du retour à l’importation des voitures de moins de trois ans, il a évoqué une injustice envers les classes modestes. À cet effet, le SG du MPA s’est interrogé sur le bien-fondé de la politique menée actuellement par un gouvernement qui finance à coup de milliards l’importation de voitures de luxe et en même temps interdit aux Algériens d’acquérir des voitures d’occasion qu’ils financent de leur poche sans avoir recours au crédit comme le font les concessionnaires.
Interrogé ensuite sur la qualité de ses relations avec des responsables et des personnalités de la sphère publique et du monde des affaires, M. Benyounès s’est montré particulièrement agressif en s’attaquant à l’actuel ministre du Commerce, Bakhti Belaïb, qui, selon lui, a montré ses limites. Pour le leader du MPA, la mission d’un ministre n’est pas «d’ordonner l’ouverture ou la fermeture d’une pizzeria», en allusion aux déclarations du ministre du Commerce faisant état de menaces proférées contre sa personne.
Amara Benyounès s’est, par ailleurs, montré particulièrement élogieux à propos du président du FCE, Ali Haddad, qui, selon lui, fait un travail appréciable et tente de promouvoir l’économie nationale. L’intervenant a également souligné que son parti comptait plusieurs membres du FCE et qu’il ne voit aucun mal à les voir chapeauter des listes électorales lors des prochaines échéances électorales.
Massi M.